Soleil vent braderie une jupe et les MNA ou MIE

 

Rectifier les virements mensuels que la banque a cessé d'assurer en les omettant dans la liste des « à prevenir » (juste deux finalement), hésiter sur l'emploi de ce jour et finalement partir simplement pour queques courses dans la ville (tee-shirt blanc Monoprix, enveloppes à soufflet, Canard enchaîné et sans doute une jupe de la nouvelle collection Cottelac à laquelle à tort ou à raison je jette un coup d'oeil ennamouré à chaque passage depuis quelques jours devant la vitrine parce que zut je me veux égoïste)... en débutant par un passage près des remparts pour jeter ordures et emballages et papiers

me retrouver en me rabattant vers la ville engluée dans une braderie à laquelle je décide de résister (même si elle dure jusqu'à samedi), continuer, faire les courses prévues mais y ajouter nourriture chez Monoprix (vais faire durer pour ne pas gacher... trop manger est fatigant même si je peine à atteindre les 37 kilos)

et au retour céder à mon désir jupe... des petits tours internet, une lourde sieste, l'abandon de mes vélléités Rosmerta où je n'avais d'autre utilité que le plaisir de partager (dissuadée un peu davantage par la nouvelle que des jeunes demandent une aide aux devoirs et mon hésitation à prendre des engagements que je ne pourrais tenir avec certitude... mes coups de pompe se succèdent encore par trop)... Mais en attendant qu'un court communiqué concernant le sort des mineurs non accompagnés soit validé par les bénévoles je reprends le début d'un article de la Cimade nettement plus long (pour la suite si le désirez cliquez sur ce lien :

« La protection des personnes mineures se fonde sur celle de l'enfance en danger, prévue dans le système français de protection de l'enfance. Le simple fait d'être isolé, sans parent ou représentnt légal sur le territoire, place l'enfant en situation de danger.

Si les textes existants prévoient une protection de ces jeunes, la réalité est toute autre et l'on constate de nombreux dysfontionnements : jeunes en danger, arrivant en France, celles et ceux appelés « mineurs isolés étrangers » (MIE) sont exclu.e.s du système de la protection de l'enfance.

Le recueil provisoire d'urgence est parfois délibérément ignoré : un.e jeune qui se présente comme mineur.e est rarement mis.e à l'abri le temps de l'évaluation et vit à la rue, sans aucun accompagnement, en attendant l'évaluation de sa situation. Dans ses permanences, la Cimade accompagne les jeunes dans leurs démarches devant les tribunaux et interpelle les conseils départementaux afin de faire valoir un hébergement du jeune pendant cette phase de mise à l'abri. »

et la suite explique que, légalement ou pas si légalement, les difficultés de leur parcours ne s'arrêtent pas là.