déjeuner très tôt
départ à pas pressés
sans nécessité
incertitude
granules pour énergie
analyse sang
quelques pas vers le cloître
porte close… à demain
achat Monoprix
un blouson en maille très court
et cintres divers
retour vers l’antre
salut devant l’immeuble
aux « dans la peine »
après les inondations...
et le plaisir d’un paquet
le démailloter et comme je l’avais deviné (même si j’espérais un peu que le colis contenant « le pays dont tu as marché la terre » de Daniel Bourrion et un livre des éditions Tarnac, parti le 12 de chez Decitre et en longue route via Colissimo était enfin décoincé) j’ai ouvert deux enveloppes superposées pour trouver, caresser, ouvrir « Babylone » d'Arnaud Maïsetti
et avant de le mettre dans ma pile (pas très loin, sourire) j'ai lu le tout début
« L'Histoire commence à Babylone où tout s'est achevé. Souviens toi.
C'est ici. Mais ici où Babylone s'est étendue de tout son long, rue après rue, temple après temple pour répandre la splendeur de ses faubourgs et son ombre sur toutes choses jusqu'à nous, il n'y eut longtemps rien sous le ciel que de la terre vide attendant ce qui allait l'accomplir : tout commence ici et nous sommes avant. Nous sommes au premier jour, face à la terre lorsqu'elle n'était que ce désert qu'elle redeviendra aux derniers jours, oui, avant. Car s'il faut lire le monde, considérons d'abord la page blanche... »
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