Réveil selon mes nouveaux horaires, repasser un pantalon, deux courriers pour formalités et un départ assez tardif vers Carrefour pour renouveler une partie de mes réserves alimentaires, remettant à l'après-midi le charroi de linge
Mais lorsqu'après lent et assez copieux déjeuner (j'arrive presque aux 36 kilos, gloire!) suivie d'une sieste j'ai vérifié,
quelle était l'heure de fermetire de cinq à sec j'ai constaté qu'on en était encre à l'horaire d'été et que la boutique fermait à seize heures... j'ai remis le charroi, en espérant qu'il pas trop important au retour, à vendredi matin (passerai prendre dans l'après midi la couverture, annulant pour cela une présentation de BD à laquelle je ne tenais pas) et me suis installée pour boire un thé calme (et renouvelé) en compagnie du numéro 2 de la Revue géopoétique internationale arrivée à midi et la feuilletant, en commençant par l'Editorial de Laurent Margantin
« Dans un texte publié quelque mois avant sa mort, texte intitulé « Nouvelles du Grand Rivages, Èléments de géopoétique » Kenneth White fait le point sur la situation de ceux qu'il appelle, avec Nietzche, les « isolés ». Tout au long des âges, ceux-ci ont vécu hors de l'Èglise, loin des cours et de la société, des entreprises industrielles et des nations. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux vivent en dehors des universités, devenues des « usines à diplômes » où l'on a renoncé à toute véritable ambition intellectuelle. La figure de l'isolé, pour White, c'est celle du nomade intellectuel : il a certes fréquenté les universités, mais il s'en est éloigné, et chemine librement à travers les cultures de tous les pays – en reprenant les éléments les plus intéressants – à la recherche d'un monde... »
et j'ai attendu qu'il soit temps de partir en début de soirée vers Utopia contre petit vent à rafales et carquasse (pas si mécants tous deux)
pour assister à « l'homme qui plante les baobabs » un film de Michel Kiswendsida Zongo (Burkina Faso 2024) présenté pour ce seul soir dans le cadre de Burkin'arts un festival signalé par une amie qu'organise « totout'arts » (et ce sera sans doute la seule de leurs manifestations à laquelle j'assisterai cette année) – film ainsi résumé sur le site Vues d'Afrique
« Depuis 50 ans, chaque année, un homme plante des baobabs dans son village situé à l'ouest du Burlina Faso. Au début, son geste suscitait incompréhension et préjugés chez les villageois. Aujourd'hui, âgé de 82 abs, ce sont plus de 4600 baobabs qui s'étendent à perte de vue. El Hadj Salifou Ouédraogo a passé plus des deux tiers de sa vie à planter des baobabs. C'est un combat et surtout une vie consacrée à faire exister ces arbres majestueux et millénaires, rares et en voie de disparition dans la savane africaine. »
J'avais avant de partir et en vérifiant l'horaire mis un lien vers la page d'Utopia, voulant de surcroit donner accès à une critique un peu plus fouillée. Je constate en rentrant du cinéma en voulant en reprendre quelques pasages que leur site a été piraté (bien ennuyeux je ne prends pas le programme papier et me base desssus) j'espère que ça ne va pas durer et je laisse le lien.
Je dirai juste que les images sont belles, que les baobabs sont des arbres qui portent des blessures comme des furoncles, que l'histoire (réelle) est belle et traitée avec poésie... mais que je suis partie un peu avant la fin des échanges parce que carcasse a eue une passade de mauvaise humeur.
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