Faiblesse accrue, tout petit poids médecin parti jusqu’à fin novembre, petite vieille a appelé un taxi et s’est imposée aux urgences de l’hôpital… la dame de Grignan est arrivée avec livres (dont le dernier Astérix) chargeur téléphone et une ravissante mini brosse à dent pliable achetés dans une boutique de l’hôpital et puis est revenue la chercher…
mettre un peu n’importe quoi dans une valise et l’a emmenée dans la grande maison et le beau jardin de Grignan, vérifiant bien qu’elle se suralimentait.. petite vieille était encore assez ingambe pour les petites cotes du village, en mini courses prétextes et plaisir de petites découvertes et comme cela s’est prolongé, et se prolongera peut être because travaux et organisation à mettre en place (oh les spectacles dont je dois jeter les billets, ouin) j’en resterai là… au cours du séjour avec la chute d’un arbre dans le jardin (en cours d’évacuation, lui et d’autres pour réorganisation, actuellement)
Et puisque nous étions à Grignan, puisque la dame de Grignan, ma gente et admirable soeur, qui me conseille de me débarrasser de la masse de livres qui envahit l’antre, m’a donné deux des livres qui était dans une de ses bibliothèques (à Grignan me suis régalée de « Lumière d’Août » un Faulkner que n’avais pas lu… et suis en grande envie de me replonger dans ses livres) parce qu’elle sait que je l’aime, je reprends pour orner Paumée le début de Beauregard (qui est village drômois) en une trop longue citation… la suite des jours pour demain
« Encore une chose vue par hasard, à la fin d’un voyage d’hiver - et au surplus une chose notée plus d’une fois déjà, interrogée déjà : à ce moment d’avant la nuit, de transition, où il y a du vert sombre (toujours chargé de sens à mes yeux), du rose et du jaune comme d’un feu, - et dans le village (dont j’ai retrouvé plus tard le nom sur la carte : Beauregard), les premières lampes derrière les carreaux. Un relais entre le jour et la nuit. Mais à cela s’ajoutaient ici deux éléments particuliers : d’abord, une grande carrière creusée dans le lac de la colline ; et c’était la carrière qui s’allumait, entaille monumentale ; ensuite, la situation même de ce village à l’entrée d’un défilé, dans une région où les collines, les montagnes s’élèvent de plus en plus haut les unes derrière les autres comme une succession de décors, la première chaine étant souvent interrompue par ces gorges étroites où l’on rêve immanquablement de s’engager. Encore une histoire de passage… »































1 commentaire:
Bonjour chère Brigitte
Si contente de vous lire et découvrir vos belles photos.
Bon rétablissement.
🙏
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