Je savais le ciel bleu, je savais l’air encore relativement doux (même pour les frileuses dans mon genre… juste de quoi espérer que ce froid relatif me soit moins intense). Mais entre pensées vagues, lavage cheveux, lessive, un chouya de repassage, le plaisir de me promener, discrètement ou non, le plaisir de la contemplation du bleu quand en me frottant les cheveux j’ai poussé les volets verts, les bricoles méditatives, je ne suis sortie qu’à l’heure où le jour s’apprêter à fermer ses paupières (en a-t-il plusieurs ?)
et à faire un petit tour dans le tout proche, buvant l’ait glacé le long des remparts, trouvant en rentrant que l’antre était finalement plutôt tendre surtout avec l’aide d’un mug de tisane et d’un cookie…. en profitais en pensant aux prochains jours quand le froid s’intensifiera et que, même avec modération, je me risquerai davantage dehors. Tant pis, je ne marcherai pas avant que le devrais.
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