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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, avril 26, 2007

A la fin d'une journée (ou après par manque de connexion) un petit bout bien sec du roman de gare (si le coeur vous en dit liste des fragments et personnages via mon profil)

En voyant partir Vivien, Aurélie lui a demandé : « tu as des gants neufs ? » et il a ri.
En le voyant arriver Anne-Françoise s’est étonnée : « Quel plaisir de vous voir Monsieur ! » et puis elle lui a fait signe de s’asseoir et a attendu, cou dégagé, sourire aux lèvres.
Il s’est un peu agacé de recevoir aussi peu d’aide de sa part, a regardé ses mains, le bout de ses bottes, et puis, s’est lancé :
« Ma chère amie, j’avais écrit à René » une toux, et brusquement : « ne trouvez-vous pas que cette situation devient ridicule ? Nous occupons tout le monde… »
« Tout le monde vraiment ? Vous croyez ? Et comment va votre fils ? »
« Il lui est impossible de faire le voyage avant un mois. Alors, je vais être tout simple, excusez mon ingénuité et mon ignorance des usages. Je viens, comme son père, vous demander la main de votre fille ».
« Cher, je commençais à m’en douter. Je ne répondrai pas à la place de Mathilde, mais j’approuve ce qu’elle décidera ».
« Si nous le lui demandions ? »
Elle a ri un peu en le regardant : « Mon Dieu, pourquoi pas ? » et elle s’est levée, est sortie sur les marches de la porte fenêtre donnant sur le jardin.
Et quand Mathilde, sans hésitation, sans les rougissements ou petits rires que Vivien croyait nécessaires, a répondu qu’elle serait très heureuse de devenir la femme de René, ils ont commencé à faire des projets.

mais la vie a de jolis cotés. Après une journée pénible Ségolène, Bayrou (tu dis merci à la dame ?) Sarkozy, j'ai écouté hier soir "autour de Delphine Seyrig" sur France Culture, et repensé, outre les beaux souvenirs de théâtre et de cinéma, à un parapluie tenu au dessus d'un violoniste, dans une cour, une nuit pluvieuse avignonnaise il y a beaucoup trop d'années.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

revenue pour continuer à te lire, je n'ai pas tout repris, mais là je vois que je tombe bien, merci Brig !

Anonyme a dit…

Que de rires, un peu contenus par l'ampleur de l'évenement, certes, mais de rires quand meme, dans ce passage...

Toutes mes félicitations aux promis, quoi qu'il en soit.

Anonyme a dit…

J'adore tout particulièrement le "tu dis merci à la dame" LOL !!!

Amitiés