Yeux battus, tête un peu en dérive, lourde et juste à coté du monde, nez humide et cœur hésitant, j’ai chassé et cueilli les chapeaux qui voulaient bien permettre d’effacer leur propriétaire.
Les ai regardés, cherchant celui dans lequel je pourrais enfouir ce crâne dolent
Une chantilly un peu palote, une barbe à papa bien rose - crâne douillet, cœur révolté
Des fleurs piquées sur la tempe, la pressant un peu ? Tentant
Une trouée pour laisser passer la fumée ? Pas mal
Une belle feuille légère, dardée comme une flèche pour s’envoler ?
Un bandeau enserrant bien ma chaudière ?
La petite vague bleue ? Je ne me sens pas la bonhomie nécessaire
La grande paille ? Oui pour mes yeux, non comme nid, et je suis trop petite, me perdrais Finalement j’ai délaissé les beaux papaux, je les aurais trop secoués en toussant, j’ai pris mon crâne et l’ai posé, ou plutôt les yeux qui y sont liés, sur « locus solus » de Raymond Roussel et me suis endormie, en écoutant la deuxième symphonie d’Albert Roussel, perdue dans la confection de la mosaïque de dents, pendant que le gris envahissait notre ciel
Les ai regardés, cherchant celui dans lequel je pourrais enfouir ce crâne dolent
Une chantilly un peu palote, une barbe à papa bien rose - crâne douillet, cœur révolté
Des fleurs piquées sur la tempe, la pressant un peu ? Tentant
Une trouée pour laisser passer la fumée ? Pas mal
Une belle feuille légère, dardée comme une flèche pour s’envoler ?
Un bandeau enserrant bien ma chaudière ?
La petite vague bleue ? Je ne me sens pas la bonhomie nécessaire
La grande paille ? Oui pour mes yeux, non comme nid, et je suis trop petite, me perdrais Finalement j’ai délaissé les beaux papaux, je les aurais trop secoués en toussant, j’ai pris mon crâne et l’ai posé, ou plutôt les yeux qui y sont liés, sur « locus solus » de Raymond Roussel et me suis endormie, en écoutant la deuxième symphonie d’Albert Roussel, perdue dans la confection de la mosaïque de dents, pendant que le gris envahissait notre ciel