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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juin 17, 2006

la vie éclate dans les arbres et court sur les murs, mais Monsieur mon corps, nous sommes un, et j'aimerais que ton indépendance et ta paresse se fassent discrètes. Bien compris que tu n'es pas uniquement un outil mais, tout de même, pourquoi trouves-tu toutes les rues trop longues, prétends-tu que des bracelets de fer entourent tes chevilles et tes genoux, que même avec l'élan des épaules tes jambes vont cesser d'avancer ? que ce n'est pas vrai !
Je tombe, coeur piqué, dans mes trous, mes creux, de beaux nuages vagues entrent en moi.
Par Elvire, je crois, et Porte-paroles, j'ai découvert l'existence de Marcel Moreau ; je l'ai cherché avec google, et je reste indécise devant les quelques lambeaux trouvés. Si, peut-être ça : "à l'instar de ce qui se passe dans un cerveau gagné par la fureur de dire l'indiscible, partout ici ça bombille, ça fourmille, ça frétille, ça titille, partout les excroissances et les fermentescences..."
Mais j'en reviens à Michaux :
"Princesse de marée basse a rendu ses griffes ; n'a plus le courage de comprendre ; n' a plus le coeur à avoir raison...
.. On ne trahit plus le sol, on ne trahit plus l'ablette, on est soeur par l'eau et par la feuille. On n'a plus le regard de son oeil, on n'a plus la main de son bras. On n'est plus vaine.."
.
roucoulements de pigeons et bruits d'ailes dans ma cour. De grosses gouttes molles hier soir.

pour Moreau ce n'était pas chez Elvire mais m. de vents et turbulences - sorry Posted by Picasa

11 commentaires:

marie.l a dit…

Michaux que j'évoquerai encore, tiens à ce propos un extrait qui retrace un peu ce que j'ai cru comprendre de ton billet, quelques lignes sorties de "en circulant dans mon corps" :
<< Ainsi je circulais en angoisse dans mon corps affolé [...] J'éveillai les reins, et ils eurent mal. Je réveillai le colon, il pinça ; le coeur, il dégaina... >>

Loin d'être hypocondriaque et surtout n'étant pas affolée car ce n'est pas nouveau, je circule parfois ainsi.

Ma carcasse se taira-t-elle un peu aujourd'hui ?

Bonne journée Brig, j'imagine que pour toi aussi une trève serait bienvenue, non ?

Anonyme a dit…

ça vient de quel texte, l'extrait Michaux ?

rare de le trouver associé à Moreau Marcel !

Brigetoun a dit…

le texte dans "la ralentie" dans lointains intérieurs. Mariel o oui mais au moins tu m'as fait rire

La notice a dit…

Vous êtes pardonnée si c'est pour revenir à Michaux... Moreau et Michaux, c'est blanc bonnet et vert choux...

Anonyme a dit…

Je suis largué je ne connais ni l'un et pas plus l'autre, mais la vie est belle quand même,et ne me sens pas inculte pour autant, je blague !!!!

Alcib a dit…

Ah oui, la carcasse qui rechigne devant les quelques dizaines de mètres à franchir... Surtout quand la chaleur est grande... Depuis deux jours, j'étais sans vélo à cause d'une crevaison ; j'en ai profité pour rester un peu plus chez moi, quand c'était possible, pour éviter les courses qui n'étaient pas indispensables.

Alcib a dit…

Marcel Moreau, je ne connais pas non plus. Quant à Michaux, j'ai quelques livres de lui, mais... je ne les ai pas encore lus :o(

Holly Golightly a dit…

Bonsoir Brigetoun, je n'allume jamais mon ordinateur sans venir vous lire.
Bon week-end et merci pour ces beaux billets.

Brigetoun a dit…

merci et bon dimanche à tous ceux qui passent, passeront ou passeraient

Anonyme a dit…

Le corps indique parfois insidieusement que la pause est nécessaire ! Alors bon repos pour cette fin de semaine.

Muse a dit…

Le corps est souvent le reflet de mon état d'esprit.