A Saint Agricol, je suis arrivée pendant un concert de l'"orchestre de chambre d'Avignon", belle découverte. Pendant je ne sais quoi de Turina, un violon solo délicieux de clarté, et belle réponse de l'orchestre.
Je m'installe dans le bas coté pour Albenitz, musique qui m'indiffère d'avantage, mais le son est toujours bien rond, et vif quand il faut. Je vois le dos du crâne du dernier violoniste, bien doré par la lumière, et entouré d'une couronne de cheveux blancs follets - et le chef assez quelconque qui devient un être tout en finesse et malice, qui est visiblement heureux.
En sortant, je suis prise sur le parvis dans la joie sainte (je redoute passablement, pour ne pas dire plus) d'un groupe un peu charismatique, un peu seulement puisqu'il comprend dominicain et petites soeurs. Je m'en tire comme je peux et passe un agréable moment à l'Oratoire avec la "pavane du Roy", groupe renaissance, bel anachronisme.
Par de petites rues, avec des groupes de djeunes qui me tapent de mes dernières cigarettes, je me retrouve rue de la République dans la foule, luttant contre ma panique intérieure.
1 commentaire:
salut!
tu as de la chance de voir le dos du crane ..... et de passer de bons instants a ecouter de la musique !
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