commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, juillet 11, 2006

Et je continue à parasiter (quoi ? comment appelle-t-on cet espace commun qui n'est pas "le web" mais la conjonction de nos individualités ?) par le compte rendu de moments de mes journées.
Ce matin, une des lectures d'auteurs de pays de l'ex-Yougoslavie, au jardin de la rue de Mons - attente dans la fournaise - fournaise semblant plus tolérable dans le jardin grâce à la présence des arbres. Troupe sympathique et talentueuse d'Hubert Colas - mise en mots plutôt que simple lecture - mais je ne suis pas sure d'être bien tombée : Un bateau pour les poupées de Milena Markovic.
Selon l'auteur "histoire de la vie d'une artiste depuis son enfance jusqu'à sa mort" - "univers de la fable car.. c'est une initiation sanglante au monde des adultes".
C'est tout cela, et avec une certaine jouissance dans le détournement des contes pour enfant. Mais, suis-je irrémédiablement futile et incapable de débusquer la profondeur ? Ou la faute en revient-elle au texte ? J'ai trouvé cela agréable, bien intentionné, et sans intérêt (n'engage que moi, Colas y a cru).
En début de soirée, traversée de l'étendue désertique et brûlante de la place du Palais jusqu'au Petit Palais pour Regards sur Pétrarque.


Posted by PicasaPublic un peu antipathique : "assez chic" et de mon âge, mais un petit vent s'était levé, et l'idée d'entendre des passages du Canzionere mis en musique par divers compositeurs m'intriguait et s'annonçait reposante.
En fait les textes étaient pris dans les traités et la correspondance, en commençant par l'ascension du mont Ventoux - début de mon rejet de Pétrarque, qui ne trouve pas mieux à faire, arrivé à travers force symboles au sommet, que de lire Augustin et, bien sur, ceci "les hommes ne se lassent pas d'admirer la cime des montagnes, l'ample mouvement des flots marins... mais ils oublient de s'examiner eux-mêmes". Tous les autres textes relevaient de ce même esprit que je m'autorise à trouver étroit et faux, plutôt que scholastique, mais j'aime bien être agacée par lui. Et les musiques étaient charmantes, assez caractéristiques des compositeurs cités (13) que ce soit Orlando Lasso, Haendel, Gluck (plutôt étrangement complexe pour ce dernier), Berlioz etc.. si ce n'est qu'elles étaient toutes d'Eric Breton - assez jolie et très agréable réussite. Les trois chanteurs (surtout la mezzo Raphaëlle Ivery) sont très très bons et ils nous ont chanté; in fine, des passages d'une très hypothétique opérette d'Offenbach "Pépé et Laulau", réjouissante façon de venger Laure.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Décidemment, à chaque fois que je lis un billet ici, je me dis que je n'ai aucune culture hors science!!! je connais pas plus de 80% des références....! :(! ça ira mieux demain j'espère! :)

marie.l a dit…

j'imagine que tu plaisantes en parlant de "parasiter", continue à le faire, moi en te lisant je m'instruis et je participe de loin... et j'en suis fort aise !
Bonne journée Brig

Anonyme a dit…

N'exsite-t-il pas un blog des blogs du festival? Une sorte de tresse composée de travaux comme le vôtre? Il me semble que l'expérience serait instructive. Les blogs finiraient ainsi par entrer dans le festival lui-même.
Dites-moi...

Brigetoun a dit…

j'ai cherché cette nuit - par recherche blogs sur google - mais on tombe surtout sur des institutionnels - pas de spectateurs purs et simples - basiques

Anonyme a dit…

Passionné de photo, ma culture théatrale et littéraire en prennent un coup, Si je reviens c'est bon signe.