dernières photos du jour, j'étais déchaînée et j'ai toute une moisson en réserve.
le cloître des Célestins dans sa décrépitude (mais ses belles voûtes) pour le plaisir de voir dans la lumière du jour les platanes qui ont joué leur partition dans des créations contemporaines, à la belle et ancienne époque de la renaissance du "théâtre musical"
Par temps de mistral leur son est très harmonieux ou discordant, juste ce qu'il faut.
partie vers la rue des Teinturiers, j'ai changé d'avis et tourné au coin de l'aumône générale, qui, à la différence de la nouvelle charité à Marseille, est toujours habitée.
je suis aussi passée à la chapelle Sainte Claire (ou ce qu'il en reste) pour prendre le programme du Théâtre des Halles, mais il était fermé.
Je visais la rue Banasterie (elles ont encore de jolis noms nos rues) mais arrivée au coin de Saint Pierre, ma carcasse m'a dit basta et je suis rentrée.
Et en écoutant chez Alain de la Communauté, sur http://rabelais.blog.lemonde.fr/ deux formidables chansons de Pierre Perret je me suis demandée pourquoi diable je ne le faisais pas plus souvent.
4 commentaires:
Bien qu'étant très anticlérical j'adore , comme vous , ces monuments qui induisent la paix , le reccueillement .
Malgré toute ma passion pour l'architecture gothique , ce n'est que sous les voutes romanes que je me retrouve profondément .
Quelle magie , quel mystère !!!
Brigetoun,
On peut dire que tu n'attends pas les journées du pâtrimoine pour faire de belles moissons... ravissement pour nos yeux... merci
pas de chapeau sur le A patrimoine, trop vite toujours
Là, j'ai éclaté de rire, à t'imaginer déchaînée, flashant tout ce qui ne bouge pas !
Et merci pour le bruit imaginé des platanes du cloître...
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