Partie avec Louis René Des Forêts et une heure d'avance (et même plus) pour cause de mauvaise lecture de l'heure,
temps de commencer à me désintégrer, de tourner en rond dans la gare et d'acheter, le Des Forêts risquant d'être trop court, les mots des riches, les mots des pauvres de Jean Louis Fournier, qui s'est révélé drôle mais légèrement décevant, systèmatisme un peu fort et répétitif , mais il y a l'introduction du personnage du nouveau riche qui affine les oppositions et, entre autres :
"Ce n'est pas drôle de devoir annoncer à Monsieur Pauvre qu'on va le licencier en essayant de lui donner le moins possible...
.. Si Monsieur Riche a exigé un gros salaire, c'est justement parce qu'il a des valeurs morales et un vrai souci d'autrui. Çà lui arrache le coeur de causer de la peine à Monsieur Pauvre. Il ne veut pas le faire pour rien".
Amusant, intriguant et finalement agréable de voir les gens sortir de la virtualité (et un rien beaucoup angoissant de le faire).
Nous avons échangé dos points de vue sur la manière d'améliorer la politique telle qu'elle se fait, notre parti, et pourquoi pas le monde tel qu'il est (sous-entendu).
Intéressant et dense. Et écourté la discussion pour permettre des retours en train.
Et, n'ayant pas déjeuné, j'ai cherché en vain des pâtes ce qui ne se fait pas à 18 heures 30. Ce fut donc un chocolat chaud dans un café animé, où je me suis incrustée (ni force, ni temps d'aller revoir les coins que j'ai aimés autrefois) regardant la nuit, précédée de grands filaments roses, descendre sur l'esplanade de la gare qu'il me faudrait à nouveau traverser avant d'y attendre le premier de mes deux trains - temps distendu immensément - griffonnages bons à jeter et donc jetés.
Repris dans le train Pas à pas jusqu'au de Louis René Des Forêts, sans rapport avec cette journée.
"Ne pas se regarder vieillir dans le miroir que nous tend la mort, non plus que la défier avec de grands mots, mais s'il se peut, l'accueillir en silence comme sourit à sa mère un enfant au berceau".
"Le goût des mots tourné en dégoût, sans autre perspective que le déchéance et la chute, non point toutefois au point de se laisser réduire au silence, qui est comme l'antichambre de la mort."
Forte de cette philosophie je suis arrivée au bercail vers minuit et demie. Morue et pâtes cuites, gorgonzola coupé, je m'en vais dîner. Je ne sais plus ce qu'il faut faire des aiguilles de ma montre.
6 commentaires:
toutà fait comme je vis souvent les choses et de celles qu'on rencontre dans les livres de proximité
sauf que moi je ne cours plus après les trains réels seulement les virtuels et encore pas si vite que toi.! lol!!
j'aime:
"mais s'il se peut, l'accueillir en silence comme sourit à sa mère un enfant au berceau".
bon dimanche.
Un bon dimanche
A+
http://charles02.skynetblogs.be/
J'espère pour les français un changement de cap majeur pour 2007, quelque soit le/la futur(e) président(e).
Je te souhaite un bon dimanche. @+
Pour ta montre il te suiffit de la retarder d'une heure, mais tu as dû t'en apercevoir.
Bon dimanche.
J'aime bien Monsieur Riche et Monsieur Pauvre
drôle et triste à la fois
Par contre Louis René Des Forêts, certes philosophe, mais très gai..ne pas se ragrder vieillir, facile à dire, mais de temps à autres, on se voit...
Buona serata, Brigetoun
Après déboires et voyage mais quelle belle rencontre !
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