Réveillée avec un idiot besoin d'échanges après le débat -
me suis trouvée toute frustrée par l'absence de connexion.


Moultes mises en attente par les automates téléphoniques et musiques crispantes - connexion rétablie - l'envie d'échanges m'avait quittée.

Un peu trop en décalage.
M'en suis allée au Musée Requien, haut lieu des fossiles, des animaux "naturalisés" et photographiés, avec une tête de tyrannosaure dans l'ombre, des étiquettes manuscrites ou dactylographiées et des oeuvres anonymes parsemées par Apreca atelier public - recherche et création artistique
un public de gens âgés et de familles, clairsemé et agréable. Me suis amusée, émerveillée et j'ai ramenée une petite moisson de photos.

Plaisir d'en mettre ici plusieurs en deux billets, et comme je suis cossarde un peu de Cosmicomics d'Italo Calvino que, platement logique, j'ai feuilleté en rentrant.

.. je rencontrais quelqu'un qui "était quelqu'un", bien plus que je ne l'étais moi-même : quelqu'un qui annonçait l'avenir, l'ornithorynque allaitant le petit sortant de l'oeuf, la girafe déguigandée au milieu de la végétation encore basse ;

ou encore quelqu'un qui témoignait d'un passé révolu, un dinosaure survivant alors qu'avait commencé la cénozoïque, ou bien - le crocodile - un être du passé qui avait trouvé le moyen de se tenir tel quel au long des siècles. Tous, ils avaient quelque chose, je le sais bien, qui de quelque façon les rendait supérieurs à moi, sublimes.