ciel gris et restes de pluie dans ma cour, lundi matin - et statistiques mortes.
Triste, triste, morose, et donc lavage de cheveux et un peu d"italien, bien trop peu.
Mais en fin d'après-midi cela se déchirait, s'élevait et le ciel prenait des tons de nacre. Encore une terrasse qui me plairait assez, avec de belles grandes pièces, à remplir de livres et de consoles. Mes goûts de luxe.
Les baraques semblaient peut-être très toc mais elles étaient bien en bois. Peu à peu les décors se replient. Restent les guirlandes de lumières et les gros noeuds des boutiques, jusqu'aux soldes aujourd'hui. Il va falloir que je défasse ma crèche.
Ce matin, pas de cours d'italien, je vais faire confirmer par des machines que j'ai tort d'avoir mal. Et que tant de gens sont dans la peine autour de moi que j'ai un peu honte. Mais il y a aussi ces naissances à venir.
En vérité, vous êtes comme les plateaux d'une balance, oscillant entre votre joie et votre tristesse.
Il faudrait que vous soyez vide pour rester immobile et en équilibre.
Et quand le gardien du trésor vous soulève pour peser son argent et son or, vous ne pouvez empêcher votre joie ou votre tristesse de faire pencher la balance. - le Prophète de Gilbran - et que ceux qui ont dans l'affliction me pardonnent.
7 commentaires:
Je ne vois pas bien ce que tu as à te faire pardonner mais, opportuniste, je saute sur l'occasion pour t'imposer une pénitence!
Et merci pour ce Gibran. Bonne journée!
Buon giorno, Brigetoun. J'espère que l'attente ne sera pas trop longue devant la machine à dire qu'il ne faut pas avoir mal.
Ma chère Brig,
tu n'as aucune honte à avoir, ni à t'excuser. Tu as le droit d'avoir le blues, un coup de cafard.
Et si tu le désires, je suis là ;)
Bises,
OLIVIER
Tu es pardonnée, tu as des goûts de luxe et les cheveux propres.
pourquoi donc te faire pardonner ? et quoi ? Machines, machines, machines que nous avons certainement en commun, du moins quelques-unes, et combien je comprends, et combien je t'accompagne ce matin !
Merci pour Gibran, toujours à redécouvrir.
que nos peines sont légères mais que l'hiver est long
Le malheur du monde ne peut se porter sur ses propres épaules. Puis y a des jours sans, et ceux avec. C'était sûrement ça mais demain est un autre jour, non ?
Buon giorno...
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