Il est arrivé, un peu essoufflé, à sa porte ; il a monté trop vite, trop excité l'escalier. Elle s'est retournée vers lui, baignée par le rayon de soleil de midi qui découpe la pièce, sa femme épousée au village, après la fermeture du séminaire et des couvents, et il lui a souri, tout content de lui annoncer qu'à l'automne il pourrait cesser d'être un très mauvais menuisier pour devenir maître de latin et d'histoire.
"Grâce au Père Jullimau".
Un peu vexé, il vient s'accouder à côté d'elle à la fenêtre : "et je leur ai plu." - "Elles savent pour moi ?" - "Elles savent que je ne suis plus prêtre, oui - et, tu sais, nous serons un peu plus riches. Heureusement que je t'ai donné des leçons, que je n'ai pas tout oublié".
En regardant les toits des maisons et, plus loin, les remparts, il rêve d'un début de confort, de robes de dame et de chapeaux pour Marie-Jeanne.
Elle le regarde, et elle lui rit au nez, l'ayant deviné : "Viens déjeuner."
Après les entrevues chez Aurélie, Anne-Françoise est rentrée chez elle et a trouvé sa fille et Cécile dans la remise, en contemplation devant les objets qu'elle a commencé à éliminer de l'aile des futures classes et leur inventant des utilisations. Elle se sent un peu étourdie de ces projets qui amusent les deux jeunes femmes, et passionnent ses amies, un peu triste, très satisfaite aussi de voir que les difficultés semblent s'évanouir devant elle, et sentant de nouvelles appréhensions se lever et grandir, secrètes, en elle.
le nouveau blogger est ennuyeux et le texte colle aux photos. Snif... pour me consoler je veux ces pots
10 commentaires:
eh bien je vais t'accompagner un bout de la nuit...
Hier soir, j'ai eu, comme toi quelques problèmes pour voir les photos chez les uns et les autres, elles avaient du mal à se montrer. Bonne journée.
Effectivement, il faut s'armer de patience pour accéder près de l'ancien prêtre et en insistant...on a du "pot"
peut être pas obliger e tous les acheter ces pots...juste un pour se faire plaisir ! ;-)
merci pour ton idée laissée sur mon blog, j'en ai pris bonne note !
Moins 30% ! Un sacré coup de pots !
(d'accord avec toi pour le nouveau Blogger - vu de loin -. Si je trouve la combine pour éloigner les photos, je t'en fais part !)
Confort des certitudes acquises à la lumière artificielle des savants décorticages qui rendent immortelle la connaissance...
Je ne vois pas bien : sont-ce les pots ou le guéridon qui sont a "moins 30%" ?
Si tu as suivi les débats su Sénat de cet apres-midi, j'aurais besoin de ton aide précieuse concernant le relecture de mon billet du soir sur les "chibani" (ces vieux travailleurs immigrés...)
elle s'est mariée avec un prêtre défroqué?
ce fut longtemps un de mes fantasmes préférés, convaincre un religieux de quitter l'habit, pour moi!
baci
j'ai du pot ce soir de pouvoir venir chez toi. pas moyen dans la journée !! pas plus d'ailleurs que chez moi, je me demandais si nous n'étions pas censurées quelque part!! ( mais je vois d'autres cas que nous!)
merci pour photos et texte , je commence à avoir sommeil!!bonne nuit.
micheline.
Céleste, dans mon esprit ma bande vit au début de la restauration, et les prêtres qui se sont mariés pendant la révolution (il y en a même qui ont fini ministres), souvent par simple prudence, sont assez nombreux
Pour ma part, j'ai souvenance, déja au XVIIeme siecle, du fameux Abbé de Boisrobert (de l'académie francaise), "un pretre qui vit en goinfre, fort déréglé et fort dissolu", homosexuel, débauché, pour tout dire fort sympathique, qui fréquentait le chanoine défroqué Scarron, et sa femme, Madame de Maintenon...
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