Pendant que Muse, à Marseille, allait voir Electre, moins réservée, Avignon en était à Lysistrata. Une Lysistrata un rien modernisée, légèrement dépaysée, pas très loin, quelque part dans les Balkans. Montée par Raymond Vinciguerra.
Plutôt réussie, truculente, assez goûteuse et puis j'aime cette pièce. J'aimerais que toutes les femmes ou de nombreuses soient femmes ainsi. Et que la guerre soit bannie, non seulement parce qu'ignoblement cruelle, insoutenable, mais parce que profondément ridicule.
Mais si on dit aux hommes : "Si c'est là ce qui t'offusque, tiens, prends ce voile, mets-le sur ta tête et gardes le silence" il faut que la parole qui vient ensuite soit intelligente.

les images viennent du petit journal du Théâtre du Chêne noir et de son site.
1 commentaire:
Mmmm sortie croisée si j'en crois ce que je lis; ton plaisir égale le mien...Et mon Electre aussi, une sacrée femme.Birkin se charge de lui donner un poids formidable.Bonne soirée Brig, moi j'en suis encore à la digérer!
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