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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, mars 19, 2007

Nous nous sommes rencontrées et regardées.
J'avais posé mes paquets pour respirer
pour allumer une cigarette, aussi.
Tu t'es posée, ailes battantes, entre les rubans,
dans un reflet.
et tu m'as oubliée aussitôt,
mais moi je te regardais.
Et, entre nous, ces barreaux,
de quel côté était la liberté ?
Tu sais, je crois d'aucun, ou peut-être des deux.

14 commentaires:

micheline a dit…

Brigetoun,j'avais commencé à répondre à ton interrogation sur mon blog c'est difficile pour moi car il faudrait entrer dans des détails que ma fatigue intellectuelle écarte ou remet à plus tard... plus tard ??? chaque jour des centaines de neurones s'en vont , ça c'est une réalité qu'on n'a sans doute pas le droit d'en attrister les autres . ceci pour te dire que par delà les grandes différences de nos vécus je te rencontre sur beaucoup de chemins, en politique notamment et sur ce fond de pessimisme, inhérent à notre nature et à toutes les problématiques complexes de notre temps
j'essaie de survivre un peu .. grâce à ce blog ..
je te lis avec attention même si je ne laisse pas beaucoup de commentaires.
bien amicalement. micheline

marie.l a dit…

la liberté ? vaste programme. Bon début de semaine Brig !

Muse a dit…

j'aime beaucoup cette interrogation..."de quel côté était la liberté?" mais parfois on ne se le demande même pas...

Anonyme a dit…

Je dirais qu'en naissant nous perdons notre liberté, je prends néanmoins tout mon temps pour la retrouver !

antiblouz a dit…

Si cette damoiselle est vivante, bravo, Brigetoun, quelle prouesse ! Un beau symbole que ces ailes blanches déployées entre les barreaux.

Anonyme a dit…

La liberté tu l'as !
Par ton écriture qui vole superbement !
merci pour ce poème.
Bises,
OLIVIER

Anonyme a dit…

comme c'est joli!

la liberté elle est aussi dans la tête, non?

Anonyme a dit…

Beau petit poème. Et si la liberté était intérieure ?
Bonne soirée et à demain.

Brigetoun a dit…

oh je n'ai pensé à la liberté qu'à cause des bareaux, du côté assez réaliste de cet oiseau et de notre échange de rires avec la fille qui était dans la boutique

Anonyme a dit…

SUBLIME. Je n'ai que ce mot...

Merci Brigetoun !

Anonyme a dit…

Alors comme ça on fume aussi ?

Bonne semaine malgré ce froid, ces giboulées et cette pluie.

BENJ a dit…

il me semble que cette femme derrière cet oiseau aspire encore plus à cette liberté!

Anonyme a dit…

Peut-on apprécier d'être libre si on l'ignore ?
Je veux dire comme l'oiseau justement.
(c'est libre et ça vit d'être pur un oiseauauauau…)

:-)


HAMCFD : trop long, j'arrête !

Tourmaline a dit…

Merci beaucoup pour ton petit passage sur mon blog... J'aime vraiment ce poème, je pense qu'il n'y a pas de vraie liberté, que ce soit d'un côté ou de l'autre... On dépend toujours de quelque chose ou de quelqu'un, on tient toujours compte de l'avis des gens qui nous aiment et c'est normal... Ne pas le faire serait une marque d'égoïsme! A bientôt