La civilisation contemporaine s’impose à moi, sous la forme d’évolutions de la pensée autorisée, sous peine d’être un dinosaure, sous la forme aussi des voitures automobiles qui sont venues, plus que jamais s’inviter sur le faux salon rêvé que j’ai trouvé sur ma route. Mais après un dépit passager, parce que le fantomatique et autoritaire toit blanc a rayé, malgré ma main, l’espace, les chenets et la commode, j’aime bien finalement le tableau qui s’est envolé pour aller se nicher dans une autre vitrine, le flottement du miroir, et que la façade de l’hôtel X s’orne d’un lustre en guise de lanterne. Je flotte entre les deux petits univers, n’appartient à aucun, et je passe mon chemin.

Dans l’après-midi en jetant un coup d’œil indiscret dans « le désordre » (http://www.desordre.net/blog) , j’ai rencontré chez Philippe de Jonckheere l’ »homme qui dort » de Pérec, surprise de lire les très pertinentes observations, si éloignées du sentiment de danger par une trop grande proximité que ce livre m’a donné à chaque lecture, empêchant le peu d’analyse dont j’aurais été capable.