les jeunes feuilles interposaient une petite dentelle entre le ciel gris et moi, mardi matin
mais devant le regard qui grimpait, le long des pierres, vers le ciel, tout était monocrome - heureux les genss du nord. Un peu de préciosité, ou trop, me console.
Les parasols sont arrivés, les touristes arrivent, le soleil et ma connexion se sont fait la malle
(sauf pour cette dernière pendant une demie-heure toutes les six ou huit heures, et miracle, mardi soir elle semblait vouloir rester avec moi)
Dans "De la connerie" de Georges Picard, qui n'est pas sans un rien de poujadisme (un peu déçue suis)
"On me répondra que vivre, c'est adhérer. Biologiquement, existentiellement. Mais pas toujours mentalement - et c'est ce qui compte ici. La connerie pourrait être définie comme une adhérence aveugle au monde. Pas à la façon animale, car l'animal n'a pas été doté du petit ressort secret qui fait jouer la trappe du doute. L'homme, si. Et voilà pourquoi l'homme peut être con, contrefit-il l'Ange ou la Bête."
Dos au mur, je tente de regarder le monde, et je me dis, avec un filet d'espoir :
"peut-être ne suis-je pas totalement conne ?"
mais devant le regard qui grimpait, le long des pierres, vers le ciel, tout était monocrome - heureux les genss du nord. Un peu de préciosité, ou trop, me console.
Les parasols sont arrivés, les touristes arrivent, le soleil et ma connexion se sont fait la malle
(sauf pour cette dernière pendant une demie-heure toutes les six ou huit heures, et miracle, mardi soir elle semblait vouloir rester avec moi)
Dans "De la connerie" de Georges Picard, qui n'est pas sans un rien de poujadisme (un peu déçue suis)
"On me répondra que vivre, c'est adhérer. Biologiquement, existentiellement. Mais pas toujours mentalement - et c'est ce qui compte ici. La connerie pourrait être définie comme une adhérence aveugle au monde. Pas à la façon animale, car l'animal n'a pas été doté du petit ressort secret qui fait jouer la trappe du doute. L'homme, si. Et voilà pourquoi l'homme peut être con, contrefit-il l'Ange ou la Bête."
Dos au mur, je tente de regarder le monde, et je me dis, avec un filet d'espoir :
"peut-être ne suis-je pas totalement conne ?"
conne je ne sais, mais avignonnaise depuis deux ans aujourd'hui
fin de journée : j'ai mal à l'Algérie
8 commentaires:
Belles photos et beau texte pour la réflexion, merci de nous les partager.
Belle journée et bisous, de ta p'tite cousine du Québec.
Pas conne la patronne, une p'tite claque pour nous rappeler à l'" ordre" (pas celui de Sarko) et reprendre un carré de chocolat.
On est forcément le con de quelqu'un, à commencer par soi-même!
je me rassure en me disant que si je me pose la question, c'est que je ne le suis pas complètement! :-))
Conne sûrement pas !!!
Talentueuse, cultivée et fidèle, tu es ainsi et bien plus !
Si les touristes sont là, n'oublie pas de me photographier les plus jolies !!! ;)
Gros bisous,
OLIVIER
Et bien bon anniversaire en Avignon, (bien loin d'être conne).
Du florilège de la connerie c'est sûrement cette constatation que je préfère : "Pire qu’un con intellectuel, le con inculte ; ils peuvent toujours l’un et l’autre se surpasser"... Rassurez vous Brig, tout va bien!
Oui, même pensée pour l'Algérie.
En parcourant avec la souris ton image du mur, je voyais un visage..
Moi aussi j'ai mal à l'Algérie et au Maroc ! Que de sang éclaboussé..
Nous avons tous mal à l'Algérie et au Maroc. J'ai entendu les nouvelles en rentrant du commissariat, puisque j'ai du témoigner dans une affaire de tentative d'enlevement d'enfant.
Bref. Avignonnaise depuis deux ans, mais vraiment amoureuse de ta ville, que tu t'es appropriée avec un talent qui n'appartient qu'a toi.
Et non tu n'est ni totalement conne, ni comme du tout...
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