commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, mai 09, 2007

Mélanie se souvenait qu'il y avait eu quelque chose qu'elle aimait bien : le soleil, mais elle ne l'avait plus vu depuis longtemps. Si elle trottinait vers sa fenêtre et levait les yeux, elle voyait que certaines feuilles étaient caressées par de la lumière et, là bas, au fond, à travers les branches, certains jours, la terre était blanche et granuleuse. Elle aurait pu changer de chambre, mais elle s'était prise d'amitié pour l'arbre au long de leurs années communes.
Elle aimait le soir de ces jours de soleil parce que la pièce se remplissait d'odeurs d'herbes, de feuilles, de terre ou de pierres chauffées, peu à peu, pendant que l'arbre devenait sombre, puis noir.
Mais il ne s'effaçait jamais, et les jours de grand vent, la musique qu'il lui donnait toujours, devenait trop forte pour elle.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

dans la chambre, avec Mélanie, un jour de soleil....


instant de douceur et de sérénité

Anonyme a dit…

j'aimerais bien aussi qu'il revienne ici, le soleil, mais demain est un autre jour et il fera de nouveau beau ! Bonne soirée Brig

Muse a dit…

soleil perdu en Lozère et retrouvé à Marseille...et souhaite tous en profite

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup ce texte. "Le poète est un arbre" disait, crois-je me souvenir, René Char. Je me demande lequel habitait l'arbre de Mélanie...