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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juin 21, 2007

ce qui suit n'est pas de moi
Lundi [il s’agit du dimanche] 4 décembre 1994. – Vie rétrécie. Je me désintéresse. Ne souffre pas de ne même pas ouvrir les hebdomadaires. Je décèle et peut lire avec une loupe de courts articles qui, intellectuellement, politiquement méritent l’effort de les lire.Hier, j’ai pris cette paresse pour un début de sagesse…
Goupillières, samedi 8 juillet 95. – Relu pour correction définitive ch. II du T. a. 4. Fin 92 tel que je suis aujourd’hui (à l’aggravation de ma mauvaise vision près). À quoi bon un journal ? Mes réactions et tristesses sont exactement les mêmes. Près de 3 ans et le temps qui nous use et nous tue intimement [un mot non déchiffré] insaisissable de sa fuyante réalité immobile pourtant…..
G. Jeudi 20 juillet 1995. – Recopié plus lisiblement mes notes manuscrites de la fin 94 et des premiers mois de 95.Je retrouve le bonheur paisible du travail matinal retrouvé après une si longue interruption (car je n’appelle pas journal ces notes hâtives et peu lisiblement griffonnées l’année dernière et au début de cette année). En un sens je ne vis plus lorsque je ne peux plus commenter ma vie, me situer dans la vie. Ce journal, enfin recommencé, me rétablit dans mon équilibre, me fait retrouver un temps pur délivré des tristesses, détresses et découragements et plongeons du quotidien.Rythme retrouvé qui ponctue un temps non daté alors que c’est un journal quotidien que j’écris. Un temps purifié. Le temps pur de mon travail matinal de toujours.
»


Des brides du « Temps accompli » de Claude Mauriac retrouvées (mais je ne sais plus et ne pense pas avoir lu ces années là) sur le site qui lui est consacré http://www.claudemauriac.org et que m’a fait découvrir, une fois encore lignes de fuite http://blog.lignesdefuite.fr
Et encore le constat que j’aime cet homme, alors que l’envie de lire son père, et un respect inactif pour au moins le bloc-note ne m’est justement venu que par la vénération du fils. Mais pour François une certaine admiration pour des prises de position, un immense ennui qui me rend inapte à le lire.

Oh et puis une jolie chose tout de même, petit espoir pendant que c’est possible, le tribunal administratif de Melun vient de valider l’arrêté anti coupure d’électricité, d’eau et de gaz du maire de Champigny. Si d’autres maires pouvaient s’engouffrer dans cette porte !


des photos comme ça - restes de mon cheminement
la seconde en retenant mon souffle au passage rapide d'une voiture

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne connais guère le fils mais me souviens du père que je n'ai plus relu d'ailleurs depuis mon adolescence, lecture d'une époque, orientée et obligée par un professeur de Français qui devait en être un fan ! Bonne journée Brig !

Anonyme a dit…

Je ne connaissais pas le fils, belle écriture aussi

Bisous
Françoise

Muse a dit…

Méconnaissance du fils; le père faisait partie de nos classiques pour le bac.
J'aime beaucoup cette seconde photo prise en apnée.

Brigetoun a dit…

"la marquise sortait.." et le diner en ville" pour les plus célèbres et courts vous devriez

tanette a dit…

J'ai honte, je n'ai lu ni le père ni le fils ! Mais j'aime beaucoup la seconde photo.

Anonyme a dit…

Moi aussi j'apprécie l'auteur Claude Mauriac. Quant au père, je le lisais pour son style et l'analyse de ses personnages. Un grand anxieux tourmenté. La photo du bas est très "chouette". Bonne soirée.

Anonyme a dit…

Je connais très peu l'oeuvre du fils, beaucoup mieux celle du père bien sûr, mais ces quelques lignes me donnent envie d'en lire plus...

j'ai tellement de choses belles à lire, à voir, à découvrir, j'espère avoir le temps d'en faire le plus possible

baci

Anonyme a dit…

Quand j'étais plus jeune, j'avais lu, avec une certaine délectation, et plusieurs fois d'affilée, le fameux "diner en ville", au style si délicieux. Il reste, je crois, mon préféré, avec "la marquise sortit à cinq heures".

Quand au journal, j'avoue n'avoir pas eu le courage d'en lire la partie publiée.

Merci en tout cas de faire mieux connaître Claude, qui, bien que fils de son père, fut lui aussi un grand écrivain.