Journée vide – constatation que notre ciel dément les urnes – humidité stagnante – un peu fraîche – repassage ou une partie – assurance – miel des Cévennes pour se faire l’âme quiète - contemplation de trois fleurs d’un géranium rouge incandescent et de plusieurs petites rose violent, pour se réchauffeur cœur et yeux.

Et, sur le chemin du teinturier, salut à mon phantasme, monter sur cette tour, pour cela savoir comment y accéder et redevenir la chèvre du temps de mon adolescence, quand je ne pouvais voir un escalier sans avoir envie de le monter le nez en l’air, surtout si contrairement à celui-ci il tournicotait dans l’ombre, tirée par l’attente de la lumière et de la découverte de ce qui se dévoilerait en haut. Ou les sentiers caillouteux, à condition qu’ils soient entourés de l’odeur de la garigue ou de l’ombre et la senteur piquante des sapins, sauf, bien entendu, lors des sorties programmées en moyenne montagne avec chaussure ad hoc, sac à dos, et riz au lait, symbole pour moi de l’ennui, j’en demande pardon aux montagnards. Savoir aussi ce qu’elle est cette tour, un peu usine désaffectée, un peu mirador luxueux à cause des pierres.