Du diable si je sais ce qui m’y ramène. La photo. Je me demande ce que ce porche en penserait.
Peut-être une envie de stopper, en suçant mon pouce, et d’attendre qu’un adulte, ou un grand puisque là bas je n’étais plus l’ainée, règle mes problèmes. Toujours un peu plus douée pour ceux des autres.
Et à défaut d’enfance, j’ai réveillé ma chère irresponsabilité et la délicieuse frivolité. Après m’être gendarmée contre le four peut être un peu trop grand et la machine à expresso commandées au petit déjeuner, avoir jeté mes rougets, je m’en suis allée, pleine de bonnes résolutions, acheter des barquettes de pates, de pommes de terre précuites, de crevettes et de salades de fruit de mer industrielles, mais ma garde était basse, mon envie de plaisir grande, et puisque ma machine intérieure peinait encore un peu à ressusciter mon sourire, j’ai passé un nez chez Ventilo - les tuniques étaient trop grandes pour moi, et je me suis retrouvée avec la plus jolie (et chère) jupe, juste un peu trop habillée pour être portée en dehors de notre petit carnaval d’Avignon, mais avec laquelle tout mouvement va être une joie. Pour quelqu’un qui vit cloitrée en jean ?
Et comme, j’en suis vexée, mais le remède avait été efficace et que j’avais l’âme légère, j’ ai continué sur ma lancée et trouvé au retour, deux portes plus loin, chez Cotalac, une autre jupe, bien ample, avec un effet de traine et des plissés qui me faisaient de l’œil, de quoi avoir envie de danser. Inutilité totalissime. Et j’ai beaucoup de chance de pouvoir être faible de cette façon, même s’il va me falloir aller voir mon banquier, je pense.
A vrai dire, la fièvre refluait, l’air ce matin avait une légèreté, une petite gaité douce mais encore fraiche et les visages étaient souriants.
Tout ceci à l’adresse des membres de la famille si par hasard ils me lisaient et voulaient me proposer une aide qui les dérangerait ce qu’à Dieu ne plaise.
A vrai dire, la fièvre refluait, l’air ce matin avait une légèreté, une petite gaité douce mais encore fraiche et les visages étaient souriants.
Tout ceci à l’adresse des membres de la famille si par hasard ils me lisaient et voulaient me proposer une aide qui les dérangerait ce qu’à Dieu ne plaise.
7 commentaires:
Merci pour tous tes messages, c'est très gentil, je te fais de gros bisous
Françoise
Senteurs d'enfance... Bien vues !
..."beau coup de chance de pouvoir être faible"... Quelle association ! Votre banquier vous réclame quelque chose ? Proposez lui un chèque Brig, il sera content...
* Lire "beaucoup" précédemment, évidemment...
Je te verrais très bien en robe, puisque je ne t'ai jamais vue en jean. Ici en Touraine plutôt manteau de fourrure...non j'exagère.
Ce n'est pas le même magasin (brocante d'hier).... mais la vie n'est pas que sérieux elle est aussi fivrolité. J'aime beaucoup la photo du haut, magnifique haut de porte.
Régale-toi comme on dit dans le sud !
Ces portes, toute cette architecture en pierre et datant d'un autre temps me fascinent. «Autre temps» est une notion qui n'a pas son équivalent ici.
Le passé d'ici, si on parle d'architecte, ne peut guère remonter à plus de 200 ans et encore, c'est rare.
Avant cela, nul ne consacrait du temps à ces choses, question de survie. Malheureusement, encore aujourd'hui, on construit rarement en pensant à demain.
Accent Grave
Pourquoi faudrait-il toujours tout juger a l'aune de l'utilité ? Les banquiers sont faits pour ce genre de choses, non ???
Un petit retour en enfance n'est pas toujours désagréable...
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