Au détour d’une rue j’ai trouvé une évocation de ce monde, et une parenté allusive avec le souvenir de la dernière maison de vacances de la famille (en gommant la ville pour la remplacer par les abords d’un village et en faisant bien sur abstraction des tags).
Les difficultés de logement à l’époque (hé oui) qui ont obligé ma mère à déménager avec sa nichée à Hossegor, dans un confort tout relatif, et la surprise de trouver que ma mère écrivait sacrément bien. Bon ceci n’avait d’intérêt que pour moi, mais le déchiffrage difficile des tampons pour deviner l’année, et les dérogations de plus en plus nombreuses à ma décision de ne pas lire, m’ont occupé pendant près de cinq heures. Perdu l’habitude de travailler debout et penchée sur une table. Je n’étais plus que reins douloureux, agréable changement.

http://www.linternaute.com/science/coquillages-un-festival-de-formes-et-de-couleurs/
et zut, Antonioni est mort, même s'il l'était déjà pour le cinéma depuis un certain temps, je suis triste. Mon monde perd son cadre.
6 commentaires:
Ah Brig si tu savais que la malle poste doit encore exister! Les couriers que j'envoie à mon Berlinois de fils mettent encore une semaine pour lui parvenir.J'imagine que ceux de l'Empereur par plis spéciaux mettaient bien moins de temps pour rejoindre Paris! Il est vrai que je suis à Marseille, ce qui rallonge quelque peu la distance!!! Bonne journée
en 45 entre Paris et le départ de France via poste nave plus d'une semaine et tampon à Saïgon ou Hanoï un mois plus tard - en 45 aussi Maman ne pouvait avoir droit à se chauffer qu'à cause de nous etc...
Tu t'es fait flasher sur le trottoir pour excès de flanerie...je te donne deux points en plus.
Agréable et un peu nostalgique non ? de se replonger dans les souvenirs.
le fil du temps, bien rangé dans la boîte aux souvenirs soutient notre devenir dont l'étoffe mincit avec le temps ...
et le tout fait une vie...
qu'elle te soit sans regret et sans envies extravagants...
simplement curiosité et petit vertige de découvrir ce que pensait cet être gigantesque pour la créature de 3 ans que j'étais. Et refus de jouer les voyeurs.
En même temps, au détour d'une phrase, on a une peinture irremplaçable de l'époque
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