Passé la matinée à attendre un électricien pour l’expertise des plaques, à recommencer mardi. Et au fur et à mesure que s’approchait le moment de partir pour « la jeune fille à la bombe » de Christophe Fiat la douleur s’installait et l’envie s’en allait. Une photo venant de http//theatre-contemporain.net/ et deux passages du texte de présentation.

« Christophe Fiat n'impose pas de réponses définitives mais questionne cette face souvent dissimulée de l'être féminin, souvent caricaturée, souvent niée, souvent refoulée alors que l’Histoire témoigne qu’il y a eu des femmes guerrières, fortes, violentes qui ont fait bouger le monde qui les entourait. » ce qui me plaisait bien mais aussi : « Il critique la génération des “baby-boomers”, qui, après avoir “dévoré” leurs parents, semblent vouloir “avaler” leurs enfants, en leur refusant – consciemment ou non – la place à laquelle ils auraient légitimement droit » ce qui réveille mon agacement devant cette fausse évidence tant répétée, assénée et à laquelle je ne trouve qu’une extrêmement partielle exactitude, ne l’ayant jamais rencontrée dans la réalité. Restait le traitement, l’écriture. Avant de sombrer, après avoir lu une critique très désagréable (en gros fatuité) j’ai fait une petite recherche pour tomber sur son site sur une lecture performance au Festival d’Avignon 2OO4 et cela qui m’a plu (et que horreur je recopie sans respecter la disposition, avec des /pour le souffle
«Mais on sait que ça bascule / Parce que / Le ciel qui est plombé / Est plombé objectivement / Par la caméra / Et parce que / les teintes / qui sont uniformes / sont uniformisées / objectivement par la caméra / et parce que / l’oscillation / entre le vert de gris / Et le marron beige / Est oscillée objectivement / par la caméra. / Alors tout le décor / De paysage rural / Existe / Objectivement / C'est-à-dire / Que ça existe / Dans les causes / Objectives de la réalité / En même temps / Que ça existe / Dans les effets spéciaux / Hallucinants / De la caméra. / Ce qui produit / Un réalisme hallucinant »
En même temps j’aimerais ne pas avoir finalement l’impression que ce qu’on subit les hommes et les femmes en ex-Yougoslavie (son sujet) n’a existé que pour fournir des thèmes aux libérateurs ou journalistes. Bon je regrette tout de même de ne pas entendre la langue et la guitare.
En même temps j’aimerais ne pas avoir finalement l’impression que ce qu’on subit les hommes et les femmes en ex-Yougoslavie (son sujet) n’a existé que pour fournir des thèmes aux libérateurs ou journalistes. Bon je regrette tout de même de ne pas entendre la langue et la guitare.
6 commentaires:
Brig, aurais-tu du mal avec les compliments ? ;) J'ai essayé de te suivre ds tes riches pas, je me sis un peu perdu... Mais j'aime tes photos et Samy Frey, dommage pour toi...
Comment retiens-tu tous ces phrases, vers ? je sis ébahi !
A plus,
Olivier
Un billet riche en évennement où tu finis par cotoyer de grands hommes, enfin au moins un.
oui, comment fais-tu??de la musique à toi c'est sûr
Envie de parodier:
"le monde est un violon
sur lequel ton archet joue..."
té, c'est pourtant smple ! je recopie
Quelle chance de vivre tout ça. Marseille est tout proche mais je ne puis me dégager en cette période. Dommage. Profites-en pleinement et merci de tes billets narrant si bien ce qui s'y passe, enrichis de tes impressions...c'est fort intéressant.
Bien aimé : "J'ai demandé du courage à la rose..." je vais suivre ton exemple.
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