Rien – mal, petite douleur et vague nausée – ce qui va finir par poser des problèmes d’intendance. Le matin lectures de blogs littéraires avec toute la passion qui me restait, et lavage de cheveux.
Lecture aussi de réactions à Méfisto, et croissait mon envie d’y assister ce jeudi soir. Je me souvenais du plaisir de mercredi devant Richard III, je me souvenais aussi que le spectacle de Guy Cassiers en 2006 « rouge décanté » avait été l’un de mes plus beaux moments, l’une des rares fois où j’avais connu cet oubli de ce qui s’agitait à la surface de la ville et de l’actualité, ce que racontait mon moi.
Sommeil de fuite, liquéfaction et épuisement après l’activité ménagère de la fin d’après midi. J’ai attendu que le soir tombe et qu’arrive le moment de décider si je me transformais en festivalière juste un peu trop habillée, juste ce qu’il fallait pour que je me mette en fête, en état de recevoir la beauté ou l’intelligence si elles étaient au rendez-vous.
Et puis tant pis pour Dirk Rooftooft et les autres, je ne les méritais pas. Le billet a chu dans la corbeille débordante. Culpabilité, plus grande encore pour le off.
Repris « Glossaire de Cholodenko, acheté parce que ce qu’en donnait http://blog.lignesdefuite.fr/ me plaisait
« Connaître soudain la peur que le lien au monde soit interrompu. Se retourner vers ce qui est accumulé, confusément. Dans ce fouillis fouiller de façon de plus en plus désordonnée, secoué par la crainte qui a motivé la fouille de ne pas trouver de quoi renforcer le lien déjà si distendu qu’il menace de céder ….. Cependant au fond de l’effroi distinguer dans la commotion de l’air dérangé par le cri une forme de mouvement si belle, si parfaite et vraie qu’elle se libère de la condition de visibilité, - et que la peur disparaît sous l’émerveillement ».Crier ? je le fais mal - mais je suis sortie dans ma cour et j’ai rencontré le gecko slalomant sur le mur avec une petite gaité.
13 commentaires:
j'ai repris ce que je n'avais pas lu et je suis toujours autant frappée par l'agréable de la lecture, Avignon inspire, tu nous fais participer à son festival et ta soif de littérature et de tout nous donne de bien beaux moments.
Bien plus prosaïquement je m'en vais faire un tour, tout à l'heure, à la braderie annuelle qui envahit les rues et les places de ma ville... mais pourquoi pas ? un bain de foule, quelques photos et peut-être un billet si je me sens de taille à le faire :)))
Bonne journée Brig !
Tu me sèmes dans tes mots, tes textes mais quel plaisir quand je te rattrappe, bonne journée en Avignon.
Forme ou pas, tu sais si bien dire les choses simples, j'aime bien ta rencontre avec le gecko. Bonne fin de journée.
La ville du bonheur en ce moment…
vous êtes charmants ! mais j'aurais préféré une autre journée voyez vous -
sourire
Soyez lucide, madame Célerier, les commentaires sur vos blogs sont toujours sympas, très sympas, trop sympas? jamais de critiques, de remise en cause.
Aimez-vous ça?
salut ami, heureusement que vous êtes là pour veiller à mon intelligence, enfin partiellement
que te souhaiter de mieux qu'une nette amélioration de ta santé, toi qui nous régale de billets si intéressants
Enfin, ça ne vous dérange pas, ces patisseries de compliments qui se suivent et se répètent?
cela me concerne et pourquoi diable serais je tenue de vous répondre ? et surtout pourquoi venez vous ? Je suis navrée mais ce dialogue est clos. Sans intérêt et vous ne passerez plus
réponse à une troisième intervention de l'anonyme : critiquez moi Bon Dieu, merci, si vous le voulez, mais laissez les autres en paix.
Toujours plongée dans la musique à ce que je constate. Ta vie regorge de joie et de bonheur !!!
perplexe suis
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