Mais le plaisir de revoir des jeunes visages absents depuis plusieurs années en fait une nécessité joyeuse.
Reste la petite crainte d’être incapable d’autre chose que de banalités, de nouer un semblant d’entente familière avec ces deux jeunes filles-femmes, de bannir ma timidité – et la certitude que cela n’a pas d’importance, finalement. Regarder. Aimer. Baigner dans une complicité instinctive, ou son illusion.
7 commentaires:
J'ai tellement voyagé que j'ai la terre des cinq continents accrochée à la semelle de mes chaussures...mais au final il me manque aussi quelque chose qu'on appelle racines...
Douce journée Brig
Ma chère Amie,
tu m'as impressionné par ta juste analyse du rugby. Jen reparlerai ds une note.
Tes photos sont superbes !
Tu vas paser un beau week-end, j'en suis sur !
Bises,
Olivier
Que c'est bien écrit, décrit, envie de te suivre discrétement dans ton voyage timide.
L'illusion d'aimer (surtout d'être aimé) est déjà énorme, tant que cela dure.
Et mon propos n'était pas ce qui se faisait pire ailleurs, on peut toujours en trouver, seulement dire qu'une vieille blessure s'est ouverte récement en moi, tu n'as pas hélas compris, cela ne fait rien. J'ai dû mal m'exprimer.
Avoir un mot de toi me fait toujours plaisir. Chacun de nous a ses propres blessures et hélas, savoir que d'autres l'ont aussi ne les soulage pas.
superbe texte Brigetoun
comme toujours
j'aime particulièrement la phrase finale
namaste
Que ton voyage soit agréable !
Timidité du coeur sur fond de violence du bleu cru de la vie ...flash de bonheur illusoire ou d'oubli, le temps d'une fumée de cigarette ?
Et si tu arrêtais de fumer brigetoun...comment ce serait??y penses-tu parfois?
Me ferais-tu cette réponse que j'emprunte à la vieille chanson bien connue:
"tu ne fumes pas?
eh bien t' en as de la chance, c'est qu' pour toi la vie c'est du velours,
le tabac c'est l' baume de la souffrance
quand on fume l' fardeau est moins lourd
......."
j'ai fumé moi aussi..
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