De la simplicité un rien austère d’une porte légèrement disproportionnée, trop haute,
à la sobriété noble, la retenue, le très, ou trop, parfait équilibre d’une porte en désarroi, encore préservée des plaies que l’âge a infligé aux pierres voisines. de la sagesse un rien stupide, malgré sa tentative d’asymétrie, d’un buis, que l’automne atteint déjà
aux dernières fleurs qui remplacent les corbeilles exubérantes de l’été.
De velléités en paresse cotonneuse, cheminement dans un livre un peu délabré (un tome du Rameau d’or de Frazer) en analogies lointaines et partielles, manipulatoires, sans doute contestables, des rois mis à mort à l’expiration d’un cycle, aux rois temporaires, aux fils de rois mis à mort pour assurer le salut de leur père ou des communautés « un ancien usage voulait, lors d’un très grand danger, que le chef d’une cité ou d’une nation donnât la vie de son fils chéri pour le salut de tous, en rançon aux démons vengeurs » selon Philon de Byblos - aux sacrifices des premiers nés, chez les juifs au temps de Chanaan malgré les avertissements des prophètes, chez les habitants de Rook, une ile proche de la Nouvelle-Guinée, les premiers-nés de toutes espèces sacrifiés à l’idole Cromm Cruach par d’anciens irlandais et tant d’autres cultes primitifs - aux simulacres de sacrifices à l’esprit de la végétation, à Carnaval – Et puis sur un autre plan, la mort de Tammouz-Adonis à Babylone
« Sous le cèdre argenté, à l’ombre de ses larges branches
Dans Enna, par monts et vallées, elle pousse un gémissement,…
Elle gémit sur l’arbre sans racines,
Elle gémit sur le blé sans épi….
Elle pleure la grande rivière ou aucun saule ne croit ;..
Elle pleure un étang que les poissons ont fui ;
Elle pleure la clairière dénuée de roseaux ;
Elle pleure les forêts d’où les tamaris sont absents ;
Elle pleure la plaine où aucun cyprès ne s’élève… » mais l’irruption d’Aphrodite ou de la déesse mère, la barbarie de certains rites, m’a fait m’arrêter constatant que la distance au moins dans les rites, sans parler de la spiritualité, avec des survivances éventuelles dans le christianisme, ce que je cherchais vaguement, s’accroissait par trop, dépassait la différence de niveau, l’épuration. Et puis le soir tombait, j’ai abandonné les jardins d’Adonis, Osiris et Isis aux piétés antiques.
Mais le cantique babylonien est beau, et je trouve que l’on pourrait le fredonner sans choquer comme déploration. Remontée d’adolescence. Pardon
« Sous le cèdre argenté, à l’ombre de ses larges branches
Dans Enna, par monts et vallées, elle pousse un gémissement,…
Elle gémit sur l’arbre sans racines,
Elle gémit sur le blé sans épi….
Elle pleure la grande rivière ou aucun saule ne croit ;..
Elle pleure un étang que les poissons ont fui ;
Elle pleure la clairière dénuée de roseaux ;
Elle pleure les forêts d’où les tamaris sont absents ;
Elle pleure la plaine où aucun cyprès ne s’élève… » mais l’irruption d’Aphrodite ou de la déesse mère, la barbarie de certains rites, m’a fait m’arrêter constatant que la distance au moins dans les rites, sans parler de la spiritualité, avec des survivances éventuelles dans le christianisme, ce que je cherchais vaguement, s’accroissait par trop, dépassait la différence de niveau, l’épuration. Et puis le soir tombait, j’ai abandonné les jardins d’Adonis, Osiris et Isis aux piétés antiques.
Mais le cantique babylonien est beau, et je trouve que l’on pourrait le fredonner sans choquer comme déploration. Remontée d’adolescence. Pardon
Et puis cheminement, par François Bon vers « à la recherche de Vincent Van Gogh » vidéo sur l’œuvre de Christian Gardair en son rapport avec Van Gogh, texte de Gardair et Jean Michel Maulpoix
http://www.dailymotion.com/video/x2z6y1_a-la-recherche-de-vincent-van-gogh_creation
et j'ai toujours les mêmes ennuis avec les commentaires de Blogger - et au milieu de textes forts, souvent bruteaux et alcoolisés ma pochade gentillette a fait le four de la guinzaine - et vogue la frégatte l'Incomprise (un ancien mien surnom)
http://www.dailymotion.com/video/x2z6y1_a-la-recherche-de-vincent-van-gogh_creation
et j'ai toujours les mêmes ennuis avec les commentaires de Blogger - et au milieu de textes forts, souvent bruteaux et alcoolisés ma pochade gentillette a fait le four de la guinzaine - et vogue la frégatte l'Incomprise (un ancien mien surnom)
en voulant répondre à FB j'ai de nouveau bloqué l'ordinateur (je ne commenterai plus sous blogger) et dû l'éteindre sans ménagement. Donc le chemin : http://www/tierslivre.net "sous prétexte d'activités culturelles" (recommandé) puis http://www.maulpoix.net/ etc..)
12 commentaires:
j'ai plus de chance que toi finalement avec Blogger, il accepte que je vienne te saluer et te féliciter pour ce texte qui, une nouvelle fois, me renvoie à mon inculture, sauf de me souvenir de certaines autres évocations quant aux sacrifices demandés et notamment mis en peinture ;)
bon dimanche Brig !
mais je n'ai jamais parlé de cette page Van Gogh ?
le mot "frégatte" a de l'allure, je trouve!
(et quand les analogies deviennent manipulatoires, quel adjectif merveilleux!, pour un peu on y croit!)
un beau dimanche à vous,
Nous avons donc la chance de te laisser un petit commentare en guise de bonjour er te souhaiter un bon dimanche.
Merci pour Van Gogh
pour frégate, mon incapacité totale, irrécupérable, à me débrouiller avec l'orthographe m'a permis de hisser un second mat avant de cingler fièrement
j'ai compris le chemin ! mais le site JMM m'étonne qu'il ne se soit pas présenté auparavant sur votre chemin : les croisements sont évidents...
du coup, cet aprem, j'ai photographié des tournesols (belle lumière d'automne, fruits dorés, vignes lourdes, mais les tournesols eux très noirs...)
Des belles portes à Babylone en passant par Van-Gogh, tu ne menages pas tes pas !
Un petit coucou pour te souhaiter une bonne fin de week-end en venant rattraper mon retard de lecture.
oh le site est souvent sur mon chemin, il n'était jamais apparu simplement
Comme Blogger accepte mes commentaires pour toi, je ne m'en prive pas : j'aime beaucoup "Elle pleure les forêts d’où les tamaris sont absents". (par contre je n'avais aucune idée de ce à quoi ressemble un tamari, mais je suis sûre que son absence pourrait m'être cruelle en forêt, effet de l'empathie) Suis allée voir "tamari" sur Gogueul recherche d'images, ben, c'est vraiment beau. pourquoi personne n'en parle jamais ?
Bonne soirée Brigetoun !
Kiki
hum du haut de ma frégatte je me permet de douter que le singulier existe
Tu as des soucis avec "la bête"?
Je me suis bien amusée en lisant ton descriptif de porte, buis et massifs attardés!
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