Le soleil est sorti, le ciel se grisait de bleu, sans tache, et l’air était doux, tout doux. Tout contents ils se sont pavanés dans leurs toiles, et l’homme qui avait annoncé ces nouvelles les a pris un à un dans ses bras, leur a fait franchir la porte ouverte sur la place. L’heure du placard obscur où ils se trouveraient entassés pour de trop longs mois n’était pas venue, et de tout leur métal, de chacune de leurs branches ils s’en sont réjouis.
Mais sur la place l’homme s’est arrêté. Il s’est dressé offrant son visage, ses bras dans leurs manches relevées, ses muscles, à cet air qu’on disait doux. Et il s’est frotté les mains, pendant qu’il finissait de se réveiller, de prendre conscience de la réalité.
« ouai doux, mais seulement – juste assez pour qu’on ait envie d’en profiter, tasse chaude dans la main, en allongeant des jambes bien serrées dans leur pantalon, en déployant les épaules sous les vestes, surtout pas en s’en protégeant » et comme plus le temps n’avait de les rentrer, pour ne pas dédaigner une très éventuelle chance de canicule, il les a regroupés, petite cour de disciples autour de leur maître, l’arbre. Et ce dernier, fier de jouer, lui si jeune, ce rôle, les a accueillis.
Et moi je suis rentrée, et comme je me dégradais, ai remis à un autre jour un examen ennuyeux et me suis endormie en pensant à eux, parce qu’ils m’avaient amusés, âme simple que je suis.
Mais sur la place l’homme s’est arrêté. Il s’est dressé offrant son visage, ses bras dans leurs manches relevées, ses muscles, à cet air qu’on disait doux. Et il s’est frotté les mains, pendant qu’il finissait de se réveiller, de prendre conscience de la réalité.
« ouai doux, mais seulement – juste assez pour qu’on ait envie d’en profiter, tasse chaude dans la main, en allongeant des jambes bien serrées dans leur pantalon, en déployant les épaules sous les vestes, surtout pas en s’en protégeant » et comme plus le temps n’avait de les rentrer, pour ne pas dédaigner une très éventuelle chance de canicule, il les a regroupés, petite cour de disciples autour de leur maître, l’arbre. Et ce dernier, fier de jouer, lui si jeune, ce rôle, les a accueillis.
Et moi je suis rentrée, et comme je me dégradais, ai remis à un autre jour un examen ennuyeux et me suis endormie en pensant à eux, parce qu’ils m’avaient amusés, âme simple que je suis.
7 commentaires:
Remisage remis...
Merci encore une fois de nous partager ton quotidien et tes randonnées.
J'aime bien lire tes tranches de vie.
Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Chouette obversation des attitudes de l'Homme.
Ta photo, superbe ! je te l'emprunte.
Et si par hasard tu croises une jolie Avignonaise, je prends aussi ;) !
Repose toi bien !
Bonne journée,
OLIVIER
Je ressens malgré tout la pointe de froid qui se cache derrière un soleil certe vaillant mais qui ne chauffe plus autant...
Excellentissime comme toujours !
Je continue à suivre. Tu as une superbe plume ! bises.
Les parasols sous l'arbre attendent la pluie et parlent du beau temps !
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