Me suis contentée d’aller en fin de journée assister à un cour d’italien, en tentant de rester un peu en retrait pour ne pas retarder par mon insuffisance ceux pour lesquels ces cours ont de l’importance.
Et de saluer les fleurs acérées de ce portail, que j’aime bien sans m’interroger sur les raisons de ce gout.
Et revoyant la photo, me frappe l’élan des branches et de la façade. Y accrocher mon moi en déshérence entre jambes flageolantes de faiblesse ou kilos douloureux.
Brou ! fin du pédalage. Des photos parce qu’elles étaient là et que cela me plait.
9 commentaires:
Merci de nous faire réfléchir, ton texte en est un pour moi de réflexion aujourd'hui.
Le fun que tu ailles à des cours d'italien.
Tes photos sont magnifiques.
Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
oh Brig quelle sévère auto-critique tu nous fais là ... heureusement oui tes photos encore et toujours si belles et la question que tu te poses :
"La faculté de s’émerveiller et d’aimer ?"
à laquelle je souhaite tant que tu répondes oui, sans en faire une justification ou une nécessité, mais une réalité accomplie !
oh là on arrête de se dénigrer ok ?
;)
Oh ! ma chère Marie, tu sais, j'ai tenté, écrit, justifié que Brig n'avait aucune raison de se dénigrer et tu vois le résultat...
Fin, j'ai aimé ta note pour son mélange toujours incroyable et tes photos.
Par contre, je n'ai pas compris le début...
Belle journée !
Olivier qui a bcp d'estime pour toi
super prolifération bourgeonnante d'un surmoi..s'accrochant aux faça de pierres et buvant la lumière ...
"me frappe l’élan des branches et de la façade. Y accrocher mon moi en déshérence"
quelque part nous fûmes soeurs, sur des chemins contraires.
Je ne te suivrai pas aujourd'hui sur les chemins de l'auto dérision que j'affectionne, juste me mettre sous la couette et chercher la chaleur qui n'est ni dehors, ni dedans.
Je me suis retrouvée dans "ton adolescence"...
Belles photos qui ont bien fait d'être là, elles me plaisent aussi.
Le passage sur l'amitié me ravit.Tu la définis si bien !
Biz
Si tu prends deux secondes pour te poser à côté de toi et te considérer bravement, tu verras un être complexe et intelligent, riche de plusieurs vies, sensible et non-comparable.
En tout cas, moi, c'est ce que je vois quand je pose la Brigetoun de ce blog à côté de moi et que je la considère simplement.
Kiki
chère brigetoun
j'interviens bien tard, la semaine a été difficile
j'ai énormément ce que tu écris sur l'adolescence, ce refus du bonheur car on s'en juge indigne...
je l'ai connu, faut-il que nous ayons été élevées dans l'interdit pour en arriver à ce point!
très beau passage aussi sur l'amitié...je n'ai commencé à l'apprécier qu'après avoir compris qu'elle n'était pas éternelle
Enregistrer un commentaire