Rencontres d’une matinée qui aurait du être de courses et ne l’a pas été :
« Parler donc est difficile, si c’est chercher… chercher quoi ?Une fidélité aux seuls moments, aux seules chosesqui descendent en nous assez bas, qui se dérobent,si c’est tresser un vague abri pour une proie insaisissable » Jaccottet sur Poezibao. Faut-il dire ce qui est profond ? et risquer de l’effriter dans notre maladresse.
Et puis je me suis rencontrée sur http://crlfranchecomte.free.fr/verrieres/revue-verrieres-1.pdf , et je m’appelais William Cliff, raison pour laquelle par mégarde je m’exprimais au masculin, mais c’était très évidemment moi !
« l’aurore sur la plaine étend ses teintes mauves
le paysage est beau d’un horizon à l’autre
je sais que tout le jour je serai glorieux
regardez les rayons qui sortent de ma tête
et comment ma foulée fait à la terre fête :
jamais un plus bel homme ici ne s’est montré
il marche librement sans se nourrir ni boire
son vêtement léger flotte autour de son corps
un air suave embaume toute sa mémoire »
« l’aurore sur la plaine étend ses teintes mauves
le paysage est beau d’un horizon à l’autre
je sais que tout le jour je serai glorieux
regardez les rayons qui sortent de ma tête
et comment ma foulée fait à la terre fête :
jamais un plus bel homme ici ne s’est montré
il marche librement sans se nourrir ni boire
son vêtement léger flotte autour de son corps
un air suave embaume toute sa mémoire »
alors j’ai malaxé un peu de terre oubliée sous la pluie, lui ai souri, et après mon assiette de pates suis partie vers un nouveau groupe de modeleurs (pour remplacer une séance). Continué un groupe qui m’ennuie profondément.
Avignon sombrait dans le gris et l’humide.
Avignon sombrait dans le gris et l’humide.
En fin d’après midi la pluie est devenue déluge. Rentrée à l’état de chien mal sauvé des eaux, la hantise de l’inondation (des plaques électriques, souvenir pénible, et de la cour vers l’intérieur) me hante. Est-ce contagieux, je mouillais avec tant d’application (on me reproche de ne pas le faire assez) mes pauvres bonhommes que tassés se sont, une bande de basducus. Les sauver ? de toute façon il est évident pour tout le monde sauf moi qu’ils expriment pitié et solidarité, et ce n’était vraiment pas leur but, ni le mien.
12 commentaires:
j'avais lu quelque part que les lames de rasoir étaient parmi la fauche ce qui était le plus fréquent, par contre l'humour de prétendre que c'était ce qui causait la baisse du pouvoir d'achat m'a fait rire très tôt ce matin, voilà donc une journée qui s'annonce bien ! que la tienne soit moins humide, c'est aussi ce que je souhaite pour ici !
La fauche des lames de rasoir serait la cause de la baisse du pouvoir d'achat, cele me porte aussi à rire, mais difficilement crédible, mais enfin, puisqu'ils le disent, alors...
Revenir mouillée d'une sortie, c'est une situation déplaisante, mais quel plaisir de revenir au chaud dans notre home.
Bon vendredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Beaucoup (j'en fais parti) ont comparé Sarkozy à Poutine, le sang de la Thetchenie sur les mains en moins. Rien d'infamant ou de scanadaleux à mon sens (Bush, Poutine, même Chevez hait dans mon camps, ne sont pour moi des infames à jeter, simplement des gens avec qui je ne suis pas forcément en accord et que je pense criticables). Mais c'est vrai, Sarkozy à une tendance à l'idolation de soi, une tendance trés soviétique de l'époque où le "président" était statufié et idolatré, période qui continue, voir Poutine.
Non, la comparaison me semble juste.
Magnifiques tes photos : je voulais essayer de prendre le ciel et la pluie en photo : je n'avais pas l'appareil, je me sens bête.
Bonne journée
Mon nouveau job m'impose une nouvelle vie et si certains jours tu ne vois pas mes commentaires sache que je récupère les lectures en retard. Merci de me faire découvrir William Cliff.
C'est drôle nous avons tous la même réaction avec la baisse du pouvoir d'achat et ces fameuses lames de rasoir, les temps changent...à une autre époque c'est les balles de ping-pong.
Brigetoun je ne sait pas si c'est comique par contre la façon dont est rendue l'information dans notre pays devient pour le moins insupportable. Je veux bien que l'on parle des lames de rasoir pour illuster la médiocrité du pouvoir d'achat et éluder la vraie question et les bonnes réponses. Je veux bien que des journalistes fustigent avec raison sans aucun doute l'information dans d'autres pays. Mais alors si dans le notre pays ils sont libres pourquoi font ils de même ? Pourquoi une telle allégeance au pouvoir, pourquoi une telle servitude ? Tu vois je suis indécroatble et reste dans la politique. Ta poésie m'apporte beaucoup. Alain
Que de belles rencontres ! Très joli, ce passage de William Cliff...
Il pleut chez moi aussi, "il pleut,
Sur les jardins alanguis, sur les roses de la nuit, il pleut des larmes de pluie" comme le chantait si bien Barbara...
très exotiques c'est sûr ces pays auxquels on se réfère pour nous aligner sur les plus alignés par en bas!!"européennement" parlant ! un petit effort on peut mieux faire encore .
mon cher Alain je n'étais pas loin d'être politique et mon rire était très jaune. Pour les lames de rasoir ce n'était pas une illustration du faible pouvoir d'achat dans la bouche du bonhomme, c'était bien, de façon extravagante, une des causes du déclin du PIB français qui ne saurait provenir que de nous autres les salauds de petits, notre laxisme, notre absence de civisme (eux non bien sur, ils tentent de montrer l'exemple) et les 35 heures.
Bon je rentre dans mon ashram
Chère Brig,
J'espère que cette pluie ne te rendra pas malade. Aussi bizarre que ça puisse paraître, ça ne m'étonne pas que les lames de rasoir soient volées ! 15 Euros, 5 lames ! et aujourd'hui pour bcp tout devient trop cher...
J'adore ta dernière photo !
Passe un beau week-end !
OLIVIER
difficile de trop ou ne ne pas assez humecter la terre...
par expérience quand ça ne vient pas, ça ne vient pas, et plus on s'acharne et plus le résultat s'éloigne de l'idée de départ...
sinon, je sais pas, transforme les en schtroumpfs
Je me souviens de l'époque où j'avais à faire en Tunisie pour affaire, aux infos, on ne voyait que Bourguiba... avant de ne voir que Mzali.
Pour le crime de vol-lames de rasoir, on ne peut guère soupçonner les nantis. Eux au moins, plius raisonnables que d'autres, ont eu la sagesse de préserver leur pouvoir d'achat...
Certain même se le serait fait confortablement augmenter !
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