Rêveuse – ne me semble pas que ce qui me sert de pensée, que mes ratiocinations, aient quoi que ce soit de cohérent. Plutôt de longues tirades s’enfonçant dans un lyrisme vague, avec des ruptures en sauts brusques ou dérivations insensibles, et certainement pas en prenant appui sur « y a pas photo » ou « que du bonheur ».
Mais, en pleurant sur les peines de cœur sur écran que j’essayais de comprendre (pas très compliqué), ais fini par pondre quelques lignes, d’un minimalisme désinvolte, un peu arrogant, image paresseuse de mes renoncements, four mérité au moins moralement.
Mon moi tel qu’il demeure
Je devrais… – Tu crois ? – au niveau du concept… – non – tout bien pesé… – mais non ! que je ne veux pas – cependant, vois-tu, petit soldat, tu y trouverais… - zut ! je ne pourrais jamais ! – cependant – non – pourtant – jamais – ma belle, décide-toi – tout à fait, et c’est non – au regard de… - en fonction de mes capacités, négatif – pourtant, le plaisir de faire… - je dirais que j’aimerais autant pas – Dis, il devrait être possible… - de m’asseoir face à moi pour une conférence de consensus ? pas de souci, c’est d’accord – Enfin ! – pas grave. Il s’agit de quoi déjà ?
Lourde interprétation : entre ciel et sol très sol, perplexité d’une peu douée (mais le bélier était très confortable).
Et les renoncements paresseux ont continué avec l’italien, ma présence trop épisodique risquant de retarder les autres, j’ai décidé de ne plus y assister, et de tenter de travailler un peu seule pour ne pas perdre la totalité de mon investissement – étape suivante : paumée ?
Et les renoncements paresseux ont continué avec l’italien, ma présence trop épisodique risquant de retarder les autres, j’ai décidé de ne plus y assister, et de tenter de travailler un peu seule pour ne pas perdre la totalité de mon investissement – étape suivante : paumée ?
10 commentaires:
Il est bien ton essai, pas facile de faire cela.
Alors plus d'assistance au cours d'italien, alors, je te souhaite de persévérer à la maison.
Bon mardi et bisous x
J'ai appris moi aussi, pendant un an ou deux, l'italien, toute seule à la maison : pas facile, mais peut-être n'étais-je pas très motivée ? Bon courage et bonne journée.
pourrais-tu laisser de l'espace entre les paragraphes? pour faciliter la lecture... des yeux vieux et fatiguées?
voilà un billet qui ressemble fort à une réflexion même s'il n'est qu'épistolaire, mais là où je n'aime pas te suivre c'est de t'entendre t'appeler : paumée même si c'est interrogatif... allez Brig on se booste ?
ça ne s'invente pas... que dire?... j'aime? ... sais pas... bizarre non? Paumé moi aussi...
Abandonner la langue, fut-ce t-elle italienne, c'est pas toi ça !
Alors vraiment paumée ??
Je vous suivais parfaitement, rien à redire!
Accent Grave
je n'abandonne pas l'italien, Christine, juste la fiction de ces cours dont je manquais un sur deux ou trois au risque de retarder les autres. En outre je me moque de parler italien (je ne voyage plus et je me débrouillais bien sans) et de l'écrire - je voudrais simplement le lire en ne consultant pas trop mon dictionnaire - et pour la musique de la langue je me passionne (on aura tout vu) pour un interminable feuilleton avec deux ou trois vidéos par jour
Minimaliste ton moi? allons donc...Tu t'en sors encore une fois très bien... Il m'interroge comme il a dû le faire quand tu l'as relu...
Pour la dernière phrase, comme Marie on se booste!
@ Brigetoun : je suis totalement d'accord avec toi, le plus important, pour ne pas se sentir isolé, c'est de comprendre les autres, y compris en italien...
J'aime rêver en te lisant, je pense te l'avoir dit et répété assez souvent.
Ton gros belier a l'air superbe...
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