Je pistais, frissonnante et pas trop vaillante, l’hiver dans des écrits, mais j’ai abandonné la quête, pas trop en forme, et surtout parce que j’avais rencontré le Cardinal du Bernis, et que j’avais aimé ces vers en écho au petit village de Du Bellay (mais la suite est plus lourde dans sa moralisation que chez le sieur Joachim)
« Je revois cette plaine où des arbres antiques
Je commence à m’amuser de voir la descente de Paumée et parier sur le délai avant extinction totale – scores actuels : commentaires : environ un tiers de décembre 2006 – fréquentation : moins d’un quart – très « happy few » - du coup la cabocharde têtue, spécialiste des causes perdues et perdante fanatique, que je suis va peut-être y reprendre goût.
« Je revois cette plaine où des arbres antiques
Couronnent les dehors de nos maisons rustiques,
Arbres, témoins vivants de la faveur des cieux,
Dont la feuille nourrit ces vers industrieux
Qui tirent de leur sein notre espoir, notre joie,
Et pour nous enrichir s'enferment dans leur soie.
Trésor du laboureur, ornement du berger,
L'olive sous mes yeux s'unit à l'oranger.
Que j'aime à contempler ces montagnes bleuâtres
Qui forment devant moi de longs amphithéâtres,
Où l'hiver règne encor quand la blonde Cérès
De l'or de ses cheveux a couvert nos guérets !
Qu'il m'est doux de revoir sur des rives fertiles
Le Rhône ouvrir ses bras pour séparer nos îles,
Et, ramassant enfin ses trésors dispersés,
Blanchir un pont bâti sur ses flots courroucés ;
D'admirer au couchant ces vignes renommées
Qui courbent en festons leurs grappes parfumées ;
Tandis que vers le nord des chênes toujours verts
Affrontent le tonnerre et bravent les hivers…. »
Que ce qui subsiste de cela autour de moi demeure in vitam aeternam –amen
Mais d’Ardèche à Rome ou Albi est ce de ce qui est céans qu’il parle ? photos de mes quelques pas de ce samedi matin, et photos sorties de mes réserves, pour la campagne proche elle est chez le Faucon http://www.falconhill.blogspot.comQue ce qui subsiste de cela autour de moi demeure in vitam aeternam –amen
Je commence à m’amuser de voir la descente de Paumée et parier sur le délai avant extinction totale – scores actuels : commentaires : environ un tiers de décembre 2006 – fréquentation : moins d’un quart – très « happy few » - du coup la cabocharde têtue, spécialiste des causes perdues et perdante fanatique, que je suis va peut-être y reprendre goût.
12 commentaires:
Ma chère Brig,
Encore une note poésie-photos dont tu as le secret.
Superbes photos !
Passe un bon dimanche !
RDV EN 2008 !
Donc à très vite...
Olivier ton Ami
Vi, j'ai des photos de campagne (pas électorale), j'en remettrai (ouh, faudra que je t'en envoie, Brige, je le mettrai pas toutes chez moi).
T'occupes pas des statistiques des blogs... C'est l'entre fete, et faut se faire plaisir quand on blogue. (cherche pas la rentabilité, dis ^____~)
Bon dimanche
Avec ce texte magnifique, ces très belles photos, comment oser se poser la question de l'avenir de Paumée, au seuil de sa troisième année d'existence ?
Peut-être sommes-nous, en cette période de vacances hivernales, un peu moins nombreux, mais ça passera, comme tout, et tu pourras retrouver tout le monde, ou presque.
Quoi qu'il en soit, nous, ici, nous aimons Paumée comme nous t'aimons toi.
sincère quand je dis que ça m'amuse plutôt - la seule chose qui m'ennuie ce sont ceux qui s'absentent des blogs parce qu'ils sont mal.
En tout cas, salut à vous!
pas tellement parce qu'ils sont mal, pire: éteints!!et mal éteints!!
et pourtant j'ouvre ma boîte de réception... et je vais voir ce que disent les autres!!
Salut à toi.
Voilà en tout cas une jolie poésie sur son Ardèche que j'ai relu avec plaisir. Pour ce qui est de la fréquentation des blogs, jepartage l'idée que la période n'est peut être pas propice mais je pense aussi comme toi à ceux qui sont malades et ne peuvent pas venir...Formulons pour eux des voeux de bonne santé.
Je te salue Brigetoun, et suis heureux de voir que ton blog se porte bien. Comme l’année dernière, jour pour jour, je propose une enquête sur Méditer faute de mieux. Tu avais participé en 2006. Me feras-tu le même plaisir cette année? Je te souhaite une heureuse année 2008, cela dit.
je viens ici glisser mes mots pour te souhaiter un beau passage vers l'an neuf !
Et aussi te remercier pour tous tes mots qui tout au long de l'année viennent s'ajouter en commentaires aux miens.
L'absence était souffrance, physique s'entend, mais pas trop méchante... suites opératoires difficiles mais pas désespérantes, le crabe est éradiqué, du moins pour le moment. Mes enfants arrivent, ça va remettre tout en place. Et de venir chez toi ça fait un bien fou : c'est beau, élevé au-dessus de l'atmosphère ambiante délétère, et quand c'est si haut c'est du bon air ! Bises et souhaits sincères. Même si c'est toute l'année que je souhaite le mieux pour ceux que j'aime, un petit rappel non commercial ça fait toujours du bien.
DUSZKA
bouh ! tambourins, trompettes, et tout ce que l'on peu trouver pour un grand merci à tous.
Mes souhaits les plus sincères
mais Marc et Duszka, je suis navrée j'ai perdu vos adresses - shame of me
Bonjour Brigetoun
"cabocharde têtue spécialiste des couses perdues" En tout cas ton blog a un charme unique un peu doux-amer
J'ai vu que tu aimais la poésie de Philippe Jaccottet- moi aussi
"Paumée"?Tous mes voeux pour te retrouver, bon courage et plein de bonnes et belles choses pour toi en 2008
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