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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, décembre 14, 2007

J’étais sur un bateau où je souffrais mille petites morts jeudi matin et j’ai abandonné le Caravage et la brève rencontre avec les autres « écoliers » pour me concentrer sur le fait de rester à flot.
Avec des incursions web, dont une sur http://www.cridem.org/index.php et, paresseusement, puisque je ne suis bonne à rien, et comme une bouteille à la mer, parce que cela importe plus que mon ego en déliquescence, je reprends un peu de ce que j’ai trouvé, pendant ce voyage en Mauritanie. J’aime bien ce changement d’optique, ne pas voir l’Afrique par les yeux des journalistes français penchés sur les nouvelles de l’AFP« Les gardes-côtes et les services de Police mauritaniens ont arrêté, la nuit dernière, dans la ville portuaire de Nouadhibou (465 km au nord de Nouakchott), 80 candidats à l’émigration clandestine, a rapporté, mercredi, l’Agence mauritanienne d’Information (Ami, gouvernementale). Les personnes arrêtées s’apprêtaient à gagner un lieu de la plage de la ville où les attendaient des embarcations devant les transporter vers les côtes de l’Archipel des Canaries (Espagne). «
La belle coopération entre l’Afrique et l’Europe !
Mais surtout j’ai découvert Aminetou Mint El Moctar une dame considérable (l’article est sous titré « l’amour des autres et le goût de la contestation »
» elle avoue consacrer beaucoup plus de son temps à L’Association mauritanienne des Femmes Chefs de famille (AFCF). Militante acharnée des droits humains, c’est en effet aujourd’hui sous cette étiquette plus qu’autre chose que Aminetou est connue en Mauritanie et surtout à l’étranger. L’AFCF compte 6820 adhérentes au niveau national. Elle a été créée dans un moment particulier consécutif à la déportation et à la violation massive des droits humains en Mauritanie. « J’étais avec un groupe de femmes de différentes communautés qui militaient pour le rétablissement des droits des victimes des événements de 1989-91 et de la lutte contre l’esclavage sous le régime du colonel Ould Taya, alors on a décidé de la créer ».

Entre autres objectifs que se fixe cette association, lutter contre toutes les discriminations, les violences et pratique néfastes (gavages, excision, mariage précoce ou forcé, lévirat, etc.) à l’égard des femmes, assurer une pleine égalité avec les hommes, l’alphabétisation des femmes et la formation des élues locales occupant déjà des postes de responsabilité.
Sur les chances de voir des femmes briguer de plus en plus de postes électifs importants (maires, conseillères, députés, sénatrices), elle répond : «même si elles ne gagnent pas à tous les scrutins, l’important pour notre association est de les convaincre de la nécessité de se présenter au niveau de Nouakchott et à l’intérieur du pays, d’avoir un discours politique fort, savoir s’organiser et s’imposer, et leur décrire les avantages qu’elles peuvent retirer de cette participation même symbolique soit-elle. Il faut qu’elles prennent conscience du rôle qu’elles peuvent jouer dans la prise de décision et l’influence sur les lois votées en Mauritanie concernant justement les droits et l’avenir des femmes…. »
Partout dans le monde, comme ils ou elles le peuvent, l’existence de ces hommes et femmes qui œuvrent tranquillement, de ces intelligences, de ces compétences. J’admire, et, toute contente, retourne à mon néant oisif, pour un temps au moins. Mais en fait j’ai continué à découvrir un écho de la vie de cette société sur http://www.sosabbere.org
Dehors il y avait un soleil froid et une ville européenne. Que la nouvelle journée soit autre (d’autant que mon programme m’en donne grande envie)
Honte à toi ! honte à toi !
Quand travaillais, tu endurais.
Mais mal travaillais et plus n’en pouvais,
et je vendais du mauvais travail, maintenant non, j’achète le plaisir d’occuper mon cerveau.
Les autres ne le savaient pas.
Moi, si – et d’ailleurs quand j’entrais dans une voiture de métro des sièges m’étaient offerts
Et tu ne t’asseyais pas.

Non - et zut

7 commentaires:

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

" puisque je ne suis bonne à rien" comment peux-tu dire cela?

tu aime l'affrique? pourquoi ne pas aller dans un des pays parlant français aussi? voudrais-tu faire un petite balade de quelques jours avec une photographe?

Brigetoun a dit…

inapte totalement suis aux voyages mainenant Julie. Me répare d"jà pour l'aventure que représente la presque traversée d'une moitié de mon coeur de ville - et ne suis plus sortie des remparts depuis fort longtemps

Unknown a dit…

bravo à Madame Aminetou Mint El Moctar, considérable en effet.

ça fait plaisir de découvrir des gens qui se battent.

tanette a dit…

Chacun fait ce qu'il peut à sa mesure. Et toi, même sans dépasser les remparts de ta ville, tu fais beaucoup pour tes lecteurs.

Anonyme a dit…

J'ai honte, Brigitte, d'avoir compris de travers le sens de ton message ! Lorsque tu m'as dit que tu flottais, j'ai cru que c'était dans un sens positif. Que je voudrais que tu puisses avoir moins de journées aussi dures... J'espère donc qu'aujourd'hui, ton programme chargé aura pu être respecté.

Comme Céleste, je suis en admiration devant les combats d'Aminetou, et son courage.

Merci de cette découverte !

Anonyme a dit…

Je n'ai pas perdu mon temps, j'apprends ce qu'est le lévirat,et aussi bien-sûr sa pratique en Afrique. M'en retourne me coucher moins bête.

Anonyme a dit…

j'ai découvert ton blog ....je reviendrais..sur...
tilk