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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, janvier 05, 2008

En divagation – tant pisLe vent qui tournoyait en pagaille
Et violence dans ma cour
A la limite de ma conscience…….

S’en est allé
Nous léguant pluie violente
Puis apaisée,
Insistante, installée,
Petite musique peuplant le jour…..
….
Ce m’est petite chanson, berceuse.

Reste d’un billet trop sombre pour être mis en ligne sans impolitesse par qui n’est que diariste puisque l’on dit ainsi, et trop absurdement inquiétant et devenu mensonger pour les gens que j’aime – l’étape est franchie - mais me reviens cette interrogation sur l’égoïsme de poètes ou écrivains, ce que je ne suis pas, ou leur censure, - réservant leurs plongées éventuelles pour des journaux ou carnets personnels (mais n’est ce pas simplement reculer provisoirement la peine qu’ils peuvent faire, ou ne pas l’assumer). Vague rêverie dépassant mon petit moi.

Et comme l’appétit de lecture revenait, suis partie en quête de tout ce que je trouvais sur les primaires étatsuniennes, me demandant comment se ferait mon choix si j’étais américaine, intéressée non seulement par la politique extérieure, mais par la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales.
Dans le jour qui vient, aller vérifier que la ville n’est pas que virtuelle, et, en attendant, voir l’hospice Saint Louis, tel qu’il ne fut que brièvement, dans "7 pièces, cuisine, salle de bains" d’Agnès Varda, ce court dont je ne sais si je l’aime.
Et d’Abadôn de Michèle Dujardin ce passage lu mercredi soir, je crois, parce qu’il est beau mais assez neutre, pas un de ceux qui m’ont le plus touchée, et qu’il fait très vaguement au départ écho à quelques vues de pièces vides, un des aspect du film
« magnificence austère de ces places à vocation cérémonielle, à présent désertes, abandonnées comme le pont d’un navire fantôme immobile dans son mouillage d’outre-tombe, et l’on espère, l’on croit percevoir, ricochant sur les gréements de pierre, des échos des cohues allègres et de voix, d’appels sous le soleil, d’une rumeur vivante et véhémente et qui dure »D’assez loin puisque les échos sont les murmures des vieux qui ne voulaient pas quitter cette maison, et justement ce que je pardonne mal, sottement mais instinctivement, ce sont les photos des vieillardes nues (pour ce film, parce que c’est la fragilité qui est exhibée). Ce qui n’a rien à voir avec le livre, ou peu - malgré le baroque ou le surréalisme de l’installation qui a servi de base, il lui manque le lyrisme, la profondeur d’un texte.
N’importe quoi - sorry

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour moi qui suis franco-américaine, mon choix est fait pour les élections étatsuniennes 2008. Et sans hésitation, même si les correspondances politiques d'un pays à l'autre ne sont pas les mêmes ! Tout est relatif !
J'espère que ta recherche documentaire sur le sujet t'aura permis à toi aussi de désigner une préférence ?
Bien à toi Brigetoun

Anonyme a dit…

Beaucoup de recherche à faire sur le sujet. À l'extérieur des USA, plusieurs candidats républicains ou démocrates sont peu inconnus.

J'avais en haute estime madame Clinton qui paraissait connaître ses dossiers à fond. Néanmoins, son actuel adversaire est de taille.

Côté républicain, un ex pasteur, un Mormon... sais pas. Je suis un homme de droite mais la droite au Québec est loin à la gauche des démocrates.

Dire qu'autrefois, ce sont les républicains qui étaient plus à gauche. Les temps changent!

Accent Grave

Rosie a dit…

Bonne année 2008, ma belle Brigetoun, plein de belles et bonnes choses pour toi pour la nouvelle année.

Moi, tu sais, les élections, je ne vote jamais, je me dis, tu les mets tous dans une poche, tu brasses et il n'en sort qu'un, ils sont tous pareils, ils font des promesses et cela ne se réalise jamais, alors je ne votre plus, depuis longtemps. Sorry... mais pas tant que ça, je n'y crois plus.

Un plaisir de te relire.

Bon samedi et bisous.

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Tu sais, très peu choisissent tenant compte de la lutte contre les inégalités sociales.

La choix se fait des fois tenant compte des personnalités, mais plus souvent des intérêts personnels ou des convictions religieux et politiques.

J'ai trouvé en tout cas intéressant à voir que d'un côté il y avait un noir et une femme en haut de la liste, je ne veux pas parler de l'autre côté, où c'est un homme contre avortement, contre imigration, contre etc qui a gagné à IOWA.

Moi même, je voterais Hillary Clinton, ne serait-ce de la façon belle qu'elle s'était comporté lors son mari était accusé par le procureur et leurs vies étallées.

Brigetoun a dit…

Christine, une découverte sur toi.
Je n'ose dire celui que je crois, après un premier mouvement un peu midinette vers Obama,je choisirais sans doute, parce que des trois c'est comme toujours avec moi celui qui a immédiatement un profil de looser, c'est à dire Edwards.Peut être parce que c'est celui sur lequel on a le moins d'éléments.
Mais prosaïquement mon intérêt est plutôt : vais je sortir ?

marie.l a dit…

je dois avouer honteusement que pour l'instant ce dossier m'indiffère ! mais venir te lire tous les jours même si la trace que je laisse n'est pas constante, m'importe énormément !
Bonne journée Brig et avec un sourire te dire que nous aurons ainsi eu notre part de honte chacune même si la tienne n'était absolument pas nécessaire !

DUSZKA a dit…

Tes mots vont me donner sujet de vraie réflexion pour la journée pluvieuse qui s'annonce.
Les enfants, les derniers venus ces jours-ci, vont partir dans quelques minutes. Je vais me faire un sang d'encre jusqu'à ce qu'ils me disent qu'ils sont bien arrivés... j'ai tellement peur d'en perdre un autre après la maladie et la mort de mon fils aîné...
Oui, réflexion, car l'écrivain que je suis a à regarder en soi sur le sujet de l'égoïsme et de la souffrance infligée aux autres.
Je suis éditée par Michel Champendal, tu peux lire la quatrième de couverture sur le site, en page d'accueil. J'ai écrit aussi sur les femmes de prisonniers (Femme de parloir) à l'Esprit Frappeur. Partant chaque fois sur un sujet personnel, j'essaie d'en faire un écrit militant, car là est ma motivation à écrire. C'est une des caractéristiques de ma maison d'édition toute neuve et bien brave dans ses combats pour vivre dignement !
Toujours heureuse de mes lectures du matin à tes côtés. Bises.

FalconHill a dit…

Il n'est pas gai le texte de ce samedi je trouve : en cohérence avec la grisaille du jour ?

Sur les etats unis, c'est vrai qu'il y a une campagne à suivre. Mais ce systeme de primaire me parait tellement lourd et compliqué... Et puis bon, entre un joueur de guitare d'un coté, et une ex femme de de l'autre... Ohbama me plait bien, il me rappelle un peu David Palmer de 24, mais en tellement plus et trop fougueux. Et je garde un souvenir ému et impressionné de Gulliani, mais si c'est la suite de Bush...
Je connais pas les USA, je suivrai comme un spectateur.

Non, pas joyeux ton texte aujourd'ui. Bon samedi quand même

Anonyme a dit…

Même réflexion que toi, pour qui voterais-je si....le moins mauvais sur le papier, d'abord le moins raciste et forcément le moins guerrier pour changer, Obama me semble le moins tout ça !

Brigetoun a dit…

émergence de très très sales journées, on en revient toujours, mais encore des traces - l'envie de rire revient

Anonyme a dit…

Democrat of a certainty !
De retour de Paris, Bonne Année !!!

Muse a dit…

Du n'importe quoi comme j'aime en lire avec tes divagations plaisantes et rythmées, tes interrogations, auxquelles je suis en peine de répondre, même si les candidats démocrates ont ma préférence, ou tes extraits de lcture qui donnent envie d'aller plus loin. Bonne soirée Brig

tanette a dit…

Bonne soirée...et tant mieux si l'envie de rire revient...!

Anonyme a dit…

Les plus beaux textes que je connaisse concernent quand même tous la douleur, le chagrin, la tristesse, les blessures de l'âme ou la solitude : nous sommes tous comme cela, nous préférons vivre le bonheur plutôt que de l'écrire, alors que lorsque la tristesse revient, une page blanche est quelquefois tout ce qui nous reste.

Bref, toute cette digression pour te féliciter de ce très beau billet.