ENVISAGER UNE FIN
J’ai bien fait le tour de la question, et je ne sais finalement pas. M’as-tu aimée ? Etais je seulement flattée et heureuse d’avoir été vue ?.
C’était joli, c’était gai, et nous tentions avec un entêtement plein de désir de trouver nos points communs, hors nos rencontres charnelles.
Ma foi il y en avait, ou nous le pensions un moment. Et nous nous armions de rubans et de limes pour abouter nos différences, avec un peu de jeu dans les jointures, pour que cela soit charmant, mais pas trop, surtout pas trop.
Et nous partions ainsi armés dans la vie, chez les autres, et le frottement avec cet extérieur peu à peu effritait ce lien que nous pensions avoir posé.
Nous avons duré, pas très longtemps, mais ce fut honorable mon cher.
J’ai bien fait le tour de la question : persister ne le serait pas.
Et la vie nous appelle, dehors, dans la brulure de midi. Ouvrons les persiennes, et hors de notre moiteur, décidons chacun…
Mais qu’as-tu fait de ta main ? idiot ! Montre moi ça. Départ en tout début d’après midi, de petites rues en petites rues,
J’ai bien fait le tour de la question, et je ne sais finalement pas. M’as-tu aimée ? Etais je seulement flattée et heureuse d’avoir été vue ?.
C’était joli, c’était gai, et nous tentions avec un entêtement plein de désir de trouver nos points communs, hors nos rencontres charnelles.
Ma foi il y en avait, ou nous le pensions un moment. Et nous nous armions de rubans et de limes pour abouter nos différences, avec un peu de jeu dans les jointures, pour que cela soit charmant, mais pas trop, surtout pas trop.
Et nous partions ainsi armés dans la vie, chez les autres, et le frottement avec cet extérieur peu à peu effritait ce lien que nous pensions avoir posé.
Nous avons duré, pas très longtemps, mais ce fut honorable mon cher.
J’ai bien fait le tour de la question : persister ne le serait pas.
Et la vie nous appelle, dehors, dans la brulure de midi. Ouvrons les persiennes, et hors de notre moiteur, décidons chacun…
Mais qu’as-tu fait de ta main ? idiot ! Montre moi ça. Départ en tout début d’après midi, de petites rues en petites rues,
sous un ciel qui, malgré le vent, n’a eu qu’une velléité de déchirure
sept femmes plaisantant, modelant, se complimentant (enfin pour moi une fois encore un silence venant de la qualité et du fait que j’œuvre égoïstement en solo) et arrivant à ne pas trop mélanger eau terreuse, thé ou capuccino, terres variées sur les doigts et sous les ongles et chocolats.
et retour trébuchant avec une ébauche
Mais malgré une petite heure de battement, toujours aussi moulue, et pas vraiment motivée, j’ai jeté mon billet pour l’ »éducation de Rita » jouée au Chêne noir par Pierre et Adriana Santini, certainement à grand tort, mais tant pis, et j’ai regardé pour la xème fois « la grande duchesse de Gerolstein » et c’était très bien. Simplement quand la pluie s’est déchainée dans me cour, elle n’avait pas de talent et jouait sur un autre tempo.
Mais malgré une petite heure de battement, toujours aussi moulue, et pas vraiment motivée, j’ai jeté mon billet pour l’ »éducation de Rita » jouée au Chêne noir par Pierre et Adriana Santini, certainement à grand tort, mais tant pis, et j’ai regardé pour la xème fois « la grande duchesse de Gerolstein » et c’était très bien. Simplement quand la pluie s’est déchainée dans me cour, elle n’avait pas de talent et jouait sur un autre tempo.
10 commentaires:
J'aime beaucoup ton texte, "J'ai bien fait le tour de la question". Tu as bien fait de délaisser la balayeuse et le repassage, nous pouvons lire ce bel écrit.
Encore une belle randonnée avec toi, merci.
Bon samedi et bisous.
tempo ! que le tien aille au mieux Brig
Chère Brig,
J'aime bien ton texte mais pour une fois, la fin est moyenne.
Ah ! tes photos des petites rues, superbes !
Merci de ton soutien ! sur le lien suivant : http://hebdo.parti-socialiste.fr/tag/les-hebdos-en-pdf/ tu verras que les socialistes ont consacré leur hebdo au handicap.
Prends soin de toi, très bon week-end !
OLIVIER
Le soleil revient ici ce matin, en Berry. Alors, j'ai décidé d'ajouter deux kilomètres à mon périmètre de promenade d'infirme ! Toute seule comme une grande. La promenade est méditative et attentive. Mon petit-fils m'a dit à Noël que j'ai "une drôle de tête" quand je me promène dans la campagne ! il ne savait comment qualifier l'amour extasié que je porte à mon pays d'adoption.
Je prends tout dans ton message, chère Brigitte, faire le tour de la question ne mène pas forcément à la sérénité, mais quand le tour est fait on est plus à même de prendre du recul.
Bonne journée à toi, le repassage peut encore attendre sans doute. Le mien s'entasse sans que j'en souffre vraiment ! De toute façon personne ne le fera à ma place. Je m'y mettrai d'un coup, tête baissée, en apnée, et ce sera fini !
Bises.
J'adore ton texte ! Et au contraire d'Olivier j'aime beaucoup la fin, le décalage entre les considérations affectives, fines, complexes, élevées et le brutal retour à la réalité, boum.
Je vote contre le repassage. C'est une abérrrration ! (en plus, il arrive qu'un vêtement correctement repassé se froisse quand on le porte. c'est proprement scandaleux)
Bonne journée à toi !
Kiki :-)
Tu n'es pas faite pour le balai, mais pour la plume et la réflexion d'une agicultrice des mots tout en travaillant la terre.
J'aime beaucoup ton texte chez Courmarine qui me laisse songeuse. Ta danseuse, est-ce en souvenir du spectacle vu hier?
Beau texte, même la fin.
Très très joli ton court texte... Idem pour les photos, et félicitations sincères pour ce ton "ébauche", que tu nous présentes avec ta modestie habituelle.
Passer une soirée avec au grand duché de Gérolstein avec Offenbach est un véritable plaisir, et l'occasion de se bien divertir.
J'ai oublié de te préciser : j'ai deux logiciels depuis plus d'un an mais je découvre encore un peu tous les jours les diverses possibilités qu'ils m'offrent : mosaïques et encadrements divers....(Micrografx Picture Publis et MGI PhotoSuite II SE)
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