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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, février 29, 2008

Cœur brouillé, mais l’esthétique en ligne de mire, m’en suis allée à une heure presqu’incroyablement matinale pour la paresseuse retraitée que je suis devenue, avant que la lumière décide si elle viendrait nous caresser, vers les Médicis.
assez loin de l’Arno, mais entourée de notre petite beauté et d’un très certain charme. Et, comme les premières séances, que ma carcasse avaient refusées, portaient sur un tableau général de la Florence et l’Italie du moyen-âge, j’ai pu les rejoindre facilement, et approfondir un peu la rencontre avec Giovanni di Bacci, revenir sur les accommodements successifs de l’église pour adoucir, en la contournant avec une souplesse intellectuelle d’une délicieuse modernité dans son adresse à jouer avec les mots et les notions, sur la condamnation du prêt, condamnation théologique de ce qui était considéré comme vol du temps et donc de ce qui appartenait à Dieu (j’ai pour ces adresses du passé le goût et l’indulgence que je refuse à leurs actuelles versions).
Et puis la génération de Ghiberti, sévère patron au baptistère, Donatello, et, regardant le Saint Georges d’Orsanmichele, j’entendais le bruit de la circulation et me souvenais d’un concert donné il y a une quarantaine d’années par des chanteurs d’Oxford devant une assemblée debout et nombreuse, le dôme et Brunelleschi et je me suis absentée un moment dans un début de rêve, me ramenant, à la même époque, dans ma chambre modeste comme une cellule, dans une petite pension à l’étage d’un immeuble de la place, le lit, les murs blancs, la douche trou dans le carrelage et mon amorce de terrasse nez sur la base du dôme. Pension tranquille qui, je crois, n’existe plus, et où je suis revenue deux ou trois ans de suite, ma presqu’amitié avec la patrona et nos cadeaux mutuel de fleurs et mouchoirs. Mon dernier passage à Florence, en rentrant de Sienne, il y a maintenant près de dix ans, et ma fuite devant la musique enregistrée à Santa Croce où je venais m’asseoir dans la chapelle dont j’ai oublié le nom, devant Tadéo Gaddi ma petite prédilection.
Pardon, sans intérêt, mais j’étais bien contente et les visages étaient attentifs et souriants.

Et en sortant, un peu avant midi, la lumière était là (un pommelage de nuages est revenu en fin d’après midi. Retour un peu flottant.
Et malheureusement, Brigetoun ne décide pas toujours et une douleur, pas atroce mais de bonne taille, est revenue faire un petit tour en moi, et tout, comme la réunion à Saint Chamand, désirée pour soutenir la liste que j’ai choisie, et moins vertueusement pour connaître un peu ce quartier, a été emporté. Bobo, dodo et comme tout va ensemble mon ordinateur a du flou aussi et chauffe inconsidérément.
Ah ! avant d’éteindre, pour le laisser reposer, un moyen de locomotion rencontré ce matin, mais je crains de ne pas savoir négocier ses trajets dans nos rues, et qu’il pose de gros problèmes de garage.
Et mon frère vous salue bien si vous êtes arrivés jusqu'à lui.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou le frérot de brige !

;-)

Alcib a dit…

Dommage qu'il ait fallu rentrer, la promenade, en mots et en images était si bien amorcée. Mais il y aura d'autres jours, d'autres promenades, d'autres découvertes aussi délicieuses que celles que vous nous faites faire.
À regarder ces arbres et ce ciel bleu, on ne se croirait pas en ville.
Pour l'ordinateur, s'il est portable, il se vend une espèce de tablette, munie de deux ou trois ventilateurs, sur laquelle on pose l'ordinateur. Je ne sais pas si cela peut aider.
http://www.amazon.fr/Tablette-Ventilateur-Ordinateur-Portable-Hub/dp/B000OPQ0C8

OLIVIER a dit…

Ma chère Brig,
voilà un voyage en Italie des plus culturels ! tu m'étonneras toujours.
Tes photos sont des merveilles.
Passe un beau week-end et mille mercis pour tes mots bien trop flatteurs...
Bises,
OLIVIER

micheline a dit…

suis arrivée jusqu'à lui bien sûr et je le salue..
ne lui manque-t-il pas un peu de sommeil? ou un peu d'amour alors??
mais les "grands transports pétrifiés" ne me paraissent pas bien adaptés

Anonyme a dit…

Journée enrichissante mais physiquement et moralement (l'un conditionne souvent l'autre) trop dure. Pour toi, pour ton ordinateur.

Fais attention à toi, prends soin de toi, parce que ta santé, nous y tenons infiniment, pour pouvoir continuer ce si riche dialogue via ce sublime blog.

Des réunions, il y en aura d'autres, et puis, de toute façon, toi tu es convaincue ! ;)

J'aime tes photos, et je salue bien entendu comme il se doit ton (beau) frère...

Anonyme a dit…

Géniale ta photo où l'on t'aperçoit l'apn en main avec ton pull rouge !