Il est métis, elle est femme, il a pour slogan le changement, elle revendique l’expérience, mais tout cela n’est qu’image.
Il serait plus ouvert pour la politique extérieure, elle veut la couverture universelle qu’il aimerait proposer du bout des lèvres.
Les Clinton ont fait preuve d’un fort amour de l’argent, Obama est préféré par les gens d’argent et « lèverait » plus de chevances pour sa campagne.
Ben je regrette Edwards – et je pense tout de même finalement que si j’étais américaine et un peu en galère je préférerais Clinton. Mais comme nos démocraties deviennent des oligarchies...
Mon petit moment de café du commerce, ou autre.

Au début de l’après midi la lumière et la douceur de l’air était incroyables. Douceur qui se posait sur le visage pendant que les épaules et la taille se contractaient dans la fraîcheur qui persistait, juste en dessous.

Je suis allée écouter Chantal Duquéroux parler de « la présentation au temple » de Vien, me doutant que, débarrassée du public des cours que j’ai abandonné sur la contre-réforme, je la trouverais intéressante.

Zt ce fut le cas. Pas très long, bien composé, partant d’une biographie assez vivante, posant le contexte de l’époque pour en arriver à l’iconographie, son évolution dans le temps et son exploitation par Vien - une illustration, plutôt moins retenue qu’à l’ordinaire chez lui, du néo-classicisme. Malheureusement, malgré deux ans de restauration l’état du tableau était si catastrophique en 1956 lorsqu’il est entré pour la seconde fois au musée qu’on a du conserver une bonne partie de la crasse ; un nettoyage plus poussé aurait été dangereux. D’où un coté un peu terne.
Tableau commandé pour la chapelle du séminaire Saint Charles d’Avignon, qui reprend avec liberté les quatre motifs liés au sujet : la présentation (et la courbe de lumière qui va de la vierge à la main du grand prêtre en passant par l’enfant) – l’offrande lustrale de l’accouchée avec les tourterelles (que l’on devine à peine) dans le panier que présente Joseph – la procession des cierges (à vrai dire, juste leur présence) – et les actions de grâce de Siméon et Anne (pour elle seule une lumière sur le bout du nez attire l’attention). Vien ayant ajouté les petits anges tenant une couronne de fleurs blanches, pour exprimer la pureté selon la conférencière, et selon Brigetoun pour équilibrer par une diagonale s’élevant, qui complète virtuellement le triangle que je recherche d’instinct dans chaque tableau religieux.
Un agréable moment, et vu de près le manteau de la vierge est admirable.

J’en ai profité pour revoir en passant ce que peut être une terre.

et saluer vite les nouvelles salles et nos deux gloires locales, Nicolas Mignard et Simon de Châlons. Il faut que je vienne les voir en paix un matin et explorer, au-delà du plaisir esthétique, ce panneau qui représenterait la descendance de Sainte Anne et de ses trois maris.

Et puis une tentative de lecture somnolente du rapport Attali. Courbatures venues de je ne sais où.

P.S. jolie petite fièvre ce matin - pour l'Europe, les reculs et ce que nous laissons faire, sur "Autour" un beau texte reçu ce matin (http://brigttecelerier.blogspot.com/)