Parti pris de base : époque en gros contemporaine (sauf quand le pauvre Orphée est contraint de revêtir une tunique flottante sur jambes poilues et une couronne tombant sur le crane) – l’opinion publique bien entendu présentatrice de télévision, suivie par des cameramen et preneurs de son etc… - joué en farce mais sans lourdeur – des trouvailles (de jolies silhouettes féminines avec des grosse têtes d’animaux charmées par Orphée) et des gags un peu attendus – une bonne distribution, jolies voix, métier un peu bridé comme il se doit pour rester dans le registre opérette. (ce n’est pas comme musique la Belle Hélène et ce n’était pas Minkowski et Felicity Lott, souvenir inoubliable)
Je me suis amusée, même si le tempo m’a semblé un peu lent parfois et, pour rester dans la mythologie, me suis offert, pour occuper un peu l’entracte qui me semble encore plus interminable maintenant que je pars sans cigarette, un moment de narcissisme sans trop de précision.
 
 
8 commentaires:
"il suffit de ne pas venir."
- ou comment s'opposer sans faire de mal?
-ou à quoi sert d'applaudir?
Reflet d'une Brig bien courageuse et toujours autant passionnée. Bon dimanche!
Un problème maladif que j'ai avec les Eurydice, toutes jolies qu'elles soient...
Joli billet, pour un retour dans la vraie vie pour moi.
Bon dimanche à toi, et à bientot
Je préfère Monteverdi... chacun ses goûts. Je préfère les sources. Mais l'important est d'avoir trouvé du plaisir.
Quand je te dis que tu es obsédée pas les façades...à volets !
Eurydice et Orphée ? Sublime, forcément sublime...
moi aussi je préfère Monteverdi. Nous dirons que c'est différent. Pour des moments différents, et que je n'avais pas le choix.
Ces volets je les aime parce que derrière il y a mes voisins qui sont d'une discrétion totale.
j'adore ta description du spectacle!
critique visuelle
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