commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, mars 24, 2008

La terre était rouge, le soleil montait insensiblement derrière la montagne, là-bas, à la fin de l’étendue d’herbes ; il y avait dans l’air un souvenir d’oiseau.
Evangéline et Claire se sont rencontrées à la lisière du village, se sont regardées, saluées ; elles ont souri
- Jusqu’aux pluies, adieu les robes
- Les touristes intelligents vont nous venir
- Adieu les bassines et bidons de plastique
- Bonjour nos seins
- J’aime ton tissu
- J’aime le tien
- Calixte va vendre ses poteries et Jean des calebasses
- Et plus tard, l’année prochaine, ou après, nous aurons une pompe.
Sont arrivées au puits, et j’étais dedans. M’ont saluée. J’ai hésité, soupiré, boudé et puis levé la tête et j’ai répondu « ave ».
Evangéline m’a dit : « bon, maintenant faut sortir »
et Claire « heureusement qu’il y a des pastilles »

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Joli texte, brige. Au revoir mes seins, il a neigé encore chez moi hier...Snif. Parfois, il me semble que le beau temps est un hoax cruel, un mensonge qu'inventent les parents inattentifs pour faire patienter leurs enfants qui ont furieusement envie de danser sous le soleil au bord de l'eau tous nus et libérés du joug d'hiver.

Anonyme a dit…

et la terre était d'ocre, de toutes les senteurs que le vent soulevait en traces légères.

Anonyme a dit…

Poétiquement obscur pour moi.

Muse a dit…

Un air de déjà vu pour moi cette situation que tu écris si bien...Me rappelle mes années Madagascar! Bonne journée Brig.

Anonyme a dit…

Bonjour, amie d'olivier, je surfe sur la toile en ce jour maussade de pâques et je tombe sur de petites merveilles ! enchantée de te connaître peut-être à bientôt ...amitié

Unknown a dit…

J'adore voyager de bon matin.
Bise, Brigetoun !

Anonyme a dit…

certains arrosent la pelouse dans leur désert, pendant que d'autres ne peuvent s'humecter les lèvres pour survivre.

Christine a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Christine a dit…

Bonjour Brigetoun,

Avec beaucoup de retard je laisse un commentaire sur un de tes blogs (j'étais venue 'en simple visite'...).
Mon emploi du temps était un peu chargé.
Je te remercie pour ta visite.

Tes blogs sont très riches (certains un peu trop politiques pour moi), je reviendrai donc sur "Paumée".

Ton texte est très beau, je te laisse ce lien : http://www.chenes-baobabs.net/
Une personne de l'Association m'avait contactée pour un éventuel télétravail.
Bonne visite. Il concerne l'Afrique.

A bientôt

OLIVIER a dit…

Ma chère Brig,
Crois tu que je pourrais trouver une belle poitrine en chocolat ? ;) Non, je veux une VRAIE !!
Comment fais tu pour lire autant et si varié ?
Joyeux lundi de Pâques !
Bises,
OLIVIER

tanette a dit…

Pas tout compris mais te salue en passant et malgré une absence d'omelette chez toi, espère que tu passe une bonne journée.

Anonyme a dit…

c'est toujours au fond du puits, qu'on voit mieux le ciel

Anonyme a dit…

Claire et Evangéline sont vraiment très belles, et tu les fais vivre merveilleusement...

Siréneau a dit…

Bonjour Brigetoun, quel régal de te voir jouer à modeler ce dialogue et de jolies badames, que ce soit les tiennes ou celles-ci, tu leur prêtes chair ou esprit, elles deviennent aussi vivantes qu'Angélique-Marie !

Anonyme a dit…

Voilà, cette dernière image, c'est dans cette boutique que ta Sophie s'est évanouie...

;-)