Journée à oublier - pourtant au réveil, quand une jambe hésite à sortir des draps, ou quand je reviens m’y blottir pour un petit rappel de la nuit, une petite chansonnette s‘est dessinée, acceptée en tentative de réponse, ou ce qu’on voudra - les mots me fuient - aux impromptus littéraires http://impromptus.fr/dotclear : « une tête comme une passoire » - pas assez réveillée pour être lucide, ou masochisme devant le four probable, ou àquoibonisme, ou annonce des loupés du jour – mais joliettement, non ?
Une tête comme une passoire,
des yeux dorés pleins d’excuses –
des cheveux comme une broussaille
comme une mousse caressée par le soleil –
des pieds en dedans,
juste un peu, et fins et nerveux,
comme ceux d’une dryade enfantine –
une naïveté totale, un peu sotte,
et une fierté protectrice -
une armure de gentillesse
et un entêtement ingénu –
un parfum de vanille
et des genoux couronnés –
elle s’avance la chrysalide
et l’air bruisse d’amour.Le bidule au dessus est sans rapport avec rien, simplement je le redressais une fois encore au moment où je renonçais une fois encore à sortir, et je lui ai trouvé une certaine fraternité avec une chevelure embrouillée, si pas embrousaillée, chose impossible au genre palmier.
Et me suis calée, fascinée, devant la véhémence et la violence du débat sur la possibilité ou non de concilier la liberté de cultiver avec OGM et celle de cultiver sans, l’importance des enjeux me sautant à la face devant le spectacle qui m’était offert.