Le Faucon http://www.falconhill.blogspot.com a été tagué et, avec son caractère positif, même s’il n’en est pas conscient, ou s’il dit le contraire, cela l’a amusé, et il finit son billet en écrivant : « Il faut transmettre la liste aux amis de web. Je ne la transmets pas à ma Mumuse préférée puisqu’elle n’aime pas les chaînes. Mais restons dans l’univers Saint Seiya : Skat (parce que comme ça elle bloggue), Alayia et Chibi pourraient, par exemple, s’amuser avec cette chaîne. Brigetoun aussi parce que c’est sympa » et je n’ose lui dire que je suis sur ce point comme sa Mumuse préférée, mais, comme j’ai eu pour nourrice sèche un tirailleur sénégalais, mon coté « service-service » se réveille, renforcé par le plaisir d’avoir été « élue ». Donc : go (et j’ai eu droit en fin de journée aux photos de la campagne, proche de moi, encore plus de chez lui, et des promesses de richesse à venir) Trait principal de mon caractère : bien réducteur, et je suis bien la plus mal placée. Je dirais : 1) froussarde devant les humains et les gros chiens, donc paumée, et 2) « non » à un peu tout, quitte à réfléchir (bon, ça fait deux, mais c’est un échantillon du non)
Principal défaut : toujours un peu indocile je ne sais choisir entre : froussarde, une tendance à dire ce qui ne se dit pas, un pas à coté de la vie réelle
Principale qualité : le Faucon a répondu fidèle, j’espère que je pourrais en dire autant ou plutôt loyale (très longtemps jusqu’à rupture qui est alors totale)
Occupation préférée : finalement, regarder mon nombril, avec des variantes dans les procédés

Mon plat préféré : mélange de salades diverses, mais c’est au passé, ou mon imprésentable pâté d’herbes, alors les huiles d’olive avec des aliments prétextes
Mots favoris : actuellement, en dehors de » non », je n’en suis pas consciente – jeune : débilitant (le refrain de notre petit groupe plein d’idées et de projets) – ah et « chéri » en parlant un peu à n’importe qui, mais je m’applique à perdre cette habitude
THE rêve : le Faucon dit « être aimé tout simplement" – je n’ose – longtemps : être autre – maintenant, je crois, profiter de ce qui passe à proximité
Les "trucs" les plus détestables : » la méchanceté gratuite, la haine de l’autre. La trahison aussi » dit le Faucon – ok – plus la bêtise satisfaite

Qualité préférée chez l'homme : gentillesse et solidité
Qualité préférée chez la femme : force et grâce (je continue à tricher)

Résumé général : hip hip hourrah (pas très certaine tout de même que ma sincérité soit exemplaire)
Mais pour taguer je ne sais pas faire, alors au risque de rompre la chaîne (j’ai dis loyale, mais aussi non) je tague tous ceux qui le voudront bien, avec une curiosité que je n’ose avouer sur les réponses qui pourraient être faites

Sans rapport avec rien, le seul semblant d’activité dont j’ai été capable – excuses : 38.6 et zut parce que je comptais bien (et j'epère toujours) partir vendredi pour la Lozère et ensuite Toulon, famille aimable, amie fidèle et surtout la merveille, et qu’il est hors de question que je fasse voyager des microbes, si microbes il y a.

Sans rapport avec cette péripétie, pensées pour un vieil homme remarquable qui arrive au bout d’une vie pleine, qu’il a façonnée autant que cela lui était donné, et davantage.
« Tiède petit matin de chaleurs et de peurs ancestrales
Par-dessus bord mes richesses pérégrines
Par-dessus bord mes faussetés authentiques
Mais quel étrange orgueil tout soudain m’illumine ?
O lumière amicale
O fraiche source de la lumière
Ceux qui n’ont inventé ni la poudre ni la boussole
Ceux qui n’ont jamais dompté la vapeur ni
L’électricité
Ceux qui n’ont exploré ni les mers ni le ciel
Mais ceux sans qui la terre ne serait pas la terre…..
Ma Négritude n’est ni une tour ni une cathédrale

Elle plonge dans la chair rouge du sol
Elle plonge dans la chair ardente du soleil
Elle trouve l’accablement exact de sa droite patience » (Cahier d’un retour au pays natal)
Et puis cela encore d’Aimé Césaire, picoré, sans que j’en connaisse l’origine, parce que c’est beau : « train d'okapis facile aux pleurs la rivière aux doigts charnus fouille dans le cheveu des pierres mille lunes miroirs tournants mille morsures de diamants mille langues sans oraison fièvre entrelacs d'archet caché à la remorque des mains de pierre chatouillant l'ombre des songes plongés aux simulacres de la mer »
Et un aperçu de la merveille, respectant sa pudeur