Une rencontre au charme un peu glaçant, cette main dardée et jetant un éclair sur douce tête - la fragilité du bambin-angelot accentuée par le fait qu’il est déjà décapité, ce qui me semble une raison passablement forte d’impuissance, et d’un blancheur marmoréenne - accentuée aussi par cet engin au métal chaud qui semble hésiter à venir le chercher sous la plante – et le doigt avec sa blancheur mate s’appuie sur vieille science pour décréter – il ne reste que l’espoir de voir la roue l’emporter.
N’importe quoi. Mais m’en suis allée en fin d’après midi au Petit Palais avec l’idée de regarder des doigts, ceux des anges de l’annonciation choisis pour la seconde exposition thématique (l’annonciation) dont c’était le vernissage.
6 commentaires:
Hallo Avignon, tu m'as manqué.
Bénie sois toi, Brige, qui me permets de voir ces jolies choses sans devoir faire la queue.
:-)
comme quoi la vie est pleine d'imprévus quand on se hasarde à mettre le doigt dans l'engrenage de la roue du destin.
Ton post est très sympa parce qu'il nous permet d'appercevoir et d'imaginer ton quotidien... Les photos sont belles. j'aime beaucoup...
Ah ! Panne d'ordinateur... La tuile... Je me demandais, ce matin, pourquoi nous n'avions pas eu, dans la nuit, de nouveau billet : tout s'explique, donc.
La main au dessus de la tête me fait penser à ces vers des Fleurs du Mal, de Baudelaire :
"Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: Souviens-toi !
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible"
Cela devait, au petit palais, être un beau vernissage, en tout cas il semble qu'il y avait foule...
Et que ton disque dur endure et dure..
c'est si ennuyeux quand d'un coup quelque chose ne marche pas avec nos bêtes, et tant des choses peuvent déconner dessus!
heureux que tu as trouvé quelqu'un et merci pour la belle témoignage de ta ballade aussi, tu sors et sors, fantastique!
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