photographiant des oignons parce que c’est plus joli que les rattes ou noirmoutiers
ajoutant deux petits fromages (bruccio et pelardon) à la réserve en cours
négligeant les olives et les bouteilles de haut vol pour un miel de garrigue, des joues de morue, et un bidon d’huile d’olive locale
Et puis arrivant, en tentant pour la troisième fois de faire la queue dans un bureau de poste, à tenir sur ses jambes jusqu’au bout pour envoyer une lettre recommandée à sa fichue banque parisienne, téléphonant trois fois sans résultat, se battant avec les saletés qu’il faudrait peut-être raconter à un toubib, nettoyant pendant une petite heure son pauvre olivier attaqué sans doute depuis les premières pluies par un méchant petit parasite noir - mais il est sans doute trop tard -, se disant qu’elle était fiou comme l’on dit aux îles (mais ne sait l’écrire)
Brigetoun qui a sans doute gagné sur le fichu banquier en laissant un peu plus de 10% des sommes au passage, mais qui est bien contente sous réserve de vérification.
Et qui a fini la journée, cessant de lécher ses plaies imaginaires, sous le charme de « l’emploi du temps » ( http://www.publie.net/ technique mixte écrivains et photographes - texte de Laurent Herrou - photos de Jean-Pierre Paringaux 32 pages) traces de leur séjour à New York, selon François Bon « l’héritage du Baudelaire tel que scruté par Walter Benjamin….. Confrontation simultanée, jouant de son temps réel,entre un qui fait des images‘… et un qui tient récit … La trace, fixée au jour le jour, nous lègue ces variations d’échelles, ces signes soudain isolés de la masse cinétique… »
Brigetoun qui a sans doute gagné sur le fichu banquier en laissant un peu plus de 10% des sommes au passage, mais qui est bien contente sous réserve de vérification.
Et qui a fini la journée, cessant de lécher ses plaies imaginaires, sous le charme de « l’emploi du temps » ( http://www.publie.net/ technique mixte écrivains et photographes - texte de Laurent Herrou - photos de Jean-Pierre Paringaux 32 pages) traces de leur séjour à New York, selon François Bon « l’héritage du Baudelaire tel que scruté par Walter Benjamin….. Confrontation simultanée, jouant de son temps réel,entre un qui fait des images‘… et un qui tient récit … La trace, fixée au jour le jour, nous lègue ces variations d’échelles, ces signes soudain isolés de la masse cinétique… »
Et cela donne notamment, en face d’une photo du profil de Laurent Herrou, cheveux et barbe légèrement bouclés, contre un pilier revêtu d’un carrelage blanc, avec un écriteau au dessus de lui : THINK » et dans la moitié gauche de la photo, derrière des barreaux, un homme (responsable de station ?) renversé dans un fauteuil et qui semble se gratter le nez (hum pas sure en re-regardant)
« on avait trop bu, moi en tout cas, le gars avait un profil inoubliable, des lèvres pleines et un visage dur sous la capuche , derrière des lunettes transparentes qui ne dissimulaient rien de son regard noir, au moment de quitter la rame on s’était salué d ‘un coup de tête comme cela arrivait parfois, comme si on était d’accord sur une chose qui n’était pas dite mais que l’un et l’autre acceptaient comme telle, il avait poursuivi vers le centre du bronx tandis que l’on changeait à la cent vingt cinquième rue, tu avais demandé à quoi je pensais et j’avais répondu que j’avais une note prête pour l’emploi du temps, je n’avais pas besoin d’autre preuve que j’étais ici chez moi.
Le visage »
« on avait trop bu, moi en tout cas, le gars avait un profil inoubliable, des lèvres pleines et un visage dur sous la capuche , derrière des lunettes transparentes qui ne dissimulaient rien de son regard noir, au moment de quitter la rame on s’était salué d ‘un coup de tête comme cela arrivait parfois, comme si on était d’accord sur une chose qui n’était pas dite mais que l’un et l’autre acceptaient comme telle, il avait poursuivi vers le centre du bronx tandis que l’on changeait à la cent vingt cinquième rue, tu avais demandé à quoi je pensais et j’avais répondu que j’avais une note prête pour l’emploi du temps, je n’avais pas besoin d’autre preuve que j’étais ici chez moi.
Le visage »
8 commentaires:
qu'est-ce qu'on mange à midi? il est trop tôt pour le dire!!
ces prévisions ne font guère inscrites à mon mon emploi du temps, le reste non plus d'ailleurs...
ça ne donne pas toujours de bons résultats mais le maître étant absent ça devient chose aisée d'improviser...au dernier moment .
bon appétit brigetoun!à défaut de toubib!
Miam. Bonne journée
Tu prévois d'avoir à soutenir un siège avec toutes ces victuailles ou bien une hausse (prévisible) des denrées?
Bon appétit et bonnes lectures, bien sûr.
enfin là c'est plutôt toubib ou pas toubib
avec une petite crainte du verdict
de saines victuailles et de saines lectures seront-elles suffisantes à soigner tes plaies peut être pas si imaginaires que ça, je te le souhaite et espère que le verdict du médecin ne sera pas si sévère que tu le crains.
très bien l'extrait de l'Emploi du temps"
donne envie de lire le livre, en plus il y a des photos
Tu as fais ton plein de provisions tout du moins en photos,ça prend moins de place au frigo !
c'est chouette de savoir que des gens s'attardent à choisir de bons produits sur les étals d'un marché. ça donne vraiment faim.
Oliv'
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