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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juillet 27, 2008

Pris un kilo et des tonnes de paresse
Incursion sous joli ciel pour prendre un billet pour le premier concert du « Tremplin jazz » et du produit vaisselle, dans une ville en voie de très relative désertification
Gavage et sieste assez démobilisante pour qu’au moment de me changer pour aller regarder et écouter « Erase-E(X) parts 1, 2, 3,3, 5, 6 » je referme l‘œil entrouvert, avec finalement un très relatif regret sauf pour la première strate et, plus loin, pour la musique d’Aperghis (je n’aurai pas du jeter un œil sur les critiques) et me suis renfoncée dans le neutre, sans en profiter pour le lavage de cheveux ou le repassage - meilleur moyen pour se réveiller migraineuse et œil en berne.
Avignon ne s'est vidée qu'en partie, et les tables de la place étaient encore pleines (et occupées en partie à minuit à mon retour) quand je suis partie, avec un vrai désir d’apprécier pour le lycée Mistral et « secret » le spectacle de Johann Le Guillerm
Un peu mise de mauvaise humeur par l’insistance de mon voisin à s’indigner de la vacuité, la prétention, le coût, le recours aux seules images de l’Inferno et des spectacles du « in » en général (mais sans que je puisse savoir ce qui l’avait tant enthousiasmé dans le off, à part le fait que les spectacles sont fauchés, ce qui pour des productions provisoirement exportées n’est pas toujours évident), j’ai stupidement eu tendance à un léger recul, puisque là, comme il ne s’agissait pas de Dante (ne sais s’il l’avait lu, puisqu’il n’avait pas supporté non plus la façon dont il avait été dit dans la cour), il appréciait.
Et si j’ai aimé la danse-bagarre avec une longue tige, les machines (un petit souvenir de la mosaïque de « locus solus » en plus fruste), leurs imperfections qu’il sur-joue, la musique et les bruitages, et le son de ses poulaines d’armure (ne trouve plus le nom), un rappel de la construction exposée dans la cour de l’école d’art transformée en oiseau, les lumières, j’ai eu tendance à trouver que pour les images poétiques il lui manque la bonhomie d’un Verdonck, et que les assistants étaient vraiment très fermement maintenus dans leur rôle.
En fait j’ai apprécié, et même beaucoup, (le domptage de paillassons ou de bassines) mais sans jamais m’émerveiller comme j’en avais envie. Sauf peut être dans la construction finale, en acrobate, d’une tour à base de poutres et de câble comme celle qu’il exposait à la chapelle des miracles, beauté technique sans prétention à la poésie.
Beauté que j’ai retrouvé en sortant en passant devant sa construction de l’école d’art, magnifiée par l’éclairage

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Le rideau retombe. Ce fut malgré tout une bonne cuvée que ce millésime 2008?
Tu vas pouvoir souffler un peu. Ta dernière image de cette installation et de son ombre m'attire aussi.
Bonne journée.

Anonyme a dit…

Effectivement, l'ombre portée sur la façade ajoute une dimension spectaculaire.

tanette a dit…

Aurais sûrement été incapable de voir ou d'apprécier tous les spectacles, merci de nous en avoir fait des reportages. J'aime aussi beaucoup ta toute dernière photo.

Muse a dit…

beaucoup de plaisir à te lire; sans doute fatigue de ma part à chercher un rapport entre billet et produit à lessive...je dois dire que je l'ai traînée tout le jour. Bonne soirée Brig!

Anonyme a dit…

Un grand vide va t'envahir ?