je ne sais plus très bien ce qui m'avait amenée à choisir "l'age d'or" de Bertrand Scheffer, peut-être simplement la joliesse des petits livres d'Allia, le charme de cette couverture gris sombre et du papier ivoire, le fait aussi que j'étais à la recherche du "carnet d'adresses" d'Alain Fischer, que dans la librairie il n'y avait que "prolongations" et que, avec mon stupide entêtement, j'ai décidé, certainement à tort, que : "non, c'est l'autre que je veux", alor j'ai été attirée par le petit volume qui était juste à coté..
J'ai lu la nuit dernière les 90 pages de" l'age d'or", avec au début (je pense que cela venait de mon état d'esprit) une gêne agacée devant une certaine affectation. Et puis le charme de ce qui s'apparente à un apprentissage, le léger flottement parfois sur l'identité du "il" ou du "elle" évoqué par une phrase, qui correspond à leur sentiment de (je ne trouve pas le mot, ce n'est pas exactement vacuité), le personnage du frère en héritier des clochards célestes, tout a joué et quand j'ai cherché les phrases qui m'avaient découragée, je n'ai plus trouvé que quelques faiblesses, extrèmement légères.
J'ai lu la nuit dernière les 90 pages de" l'age d'or", avec au début (je pense que cela venait de mon état d'esprit) une gêne agacée devant une certaine affectation. Et puis le charme de ce qui s'apparente à un apprentissage, le léger flottement parfois sur l'identité du "il" ou du "elle" évoqué par une phrase, qui correspond à leur sentiment de (je ne trouve pas le mot, ce n'est pas exactement vacuité), le personnage du frère en héritier des clochards célestes, tout a joué et quand j'ai cherché les phrases qui m'avaient découragée, je n'ai plus trouvé que quelques faiblesses, extrèmement légères.
en allant à la poste envoyer une lettre recommandée pour essayer de mettre fin aux idioties de mon ancienne banque parisienne, salué l'exposition de Juliette Lemontey chez Ducastel, de grands panneaux qui correspondent assez peu à ce que j'aime normalement, mais que je trouve singulièrement attrayants.
Et j'ai continué de suivre les débats à l'assemblée, avec mon drôle de goût pour cela, et un intérêt réel (et décidé tout de même de voter pour la motion menée par Benoit Hamon, en régularisant ma situation, dernière tentative d'une finalement pas ancienne socialiste)
Le ciel, jeudi soir, était d'un bleu très pale, presque blanc, et une idée de rose avivait sa transparence.
Le ciel, jeudi soir, était d'un bleu très pale, presque blanc, et une idée de rose avivait sa transparence.
12 commentaires:
Ta dernière phrase, les yeux levés vers le ciel, m'enchante: un beau début de roman, non? Cela valait bien un combat héroïque avec quelques cartons gigognes. Belle journée à toi.
"finalement pas ancienne socialiste"
"une idée de rose..."
A petits pas pour ces causes qu'on serait tenté de croire perdues, c'est encore ce qui peut nous faire continuer notre route,sans baisser la tête
Rhône vient d'un mot latin qui veut dire... rose !
Pas latin, le mot !!! Grec !!!
D'ailleurs, "Rhône" se dit "Rose" en Provençal.
merci mon gentil professeur - m'en vais l'aimer de plus en plus -
je découvre un auteur et une artiste , mets l'un dans mes prochains auteurs à lire t l'autre en recherche sur internet...mais tu sais que j'ai peu de temps car toujours pas de belles connexions ici!
Merci simplement chère Brig !
Comment fais tu pour lire autant et te souvenir ? tu m'impressionnes !!!
Ta photo de l'allée d'hier est un bijou !
Bon week-end !
Ah ! sur le site de la FNAC, il propose le Sony en exclu !!!!
J'ai le blues dans les entrailles... Il s'en ira le plus vite possible...
On dirait une boîte remplie de cartes de voeux.
La potion magique me noie, ah bon...
étagères opérationnelles ?
"Le goût de la lecture, disproportionné, m'étant venu, enfant, dès ma première lecture solitaire"... comme ces mots résonnent en moi... j'en entends les consonnes et les voyelles très distinctement...
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