et après chaque plongeon de brefs accès d'appétit, de quasi-lucidité allègre, avant le nouveau plouf
J'en reste à mes presque familiers et, me souvenant d'un échange récent, je ne sais plus où, et de mon soutien à l'Iliade, à vrai dire effet de mon fichu esprit de contradiction, j'y suis repartie en plongées assez longues.
Et tout de même, bien sûr l'Odyssée est un bloc de poésie, mais cette évocation de la guerre où les hommes sont les jouets des dieux (et par ricochet entraînent leur intervention), j'aime bien, et tout de même c'est pas mal... - un peu au hasard

Tels des moissonneurs, quand, se faisant face, ils mènent les andains, à travers le champ de froment ou d'orge; d'un homme opulent, et que tombent, serrées, les poignées d'épis,.... Comme des loups, ils s'élançaient avec fureur, et le dieu des combats, cause de gémissements sans nombre, mettait sa joie à les contempler...
Un lion n'a pas de peine à mettre d'un coup en pièces les tout jeunes petits d'une biche rapide que, de ses dents puissantes, il a saisis, étant entré dans leur gîte,et à qui il a enlevé leur tendre coeur. La biche peut bien se trouver toute proche, elle ne peut leur être un secours. Car un tremblement terrible en elle s'insinue. Vite elle s'élance à travers les bois, à travers l'épaisse forêt...."

"Tous en même temps sur leurs chevaux levèrent le fouet, les frappèrent avec les rênes. Impatients, ils donnaient de la voix et leur parlaient. Et les chevaux promptement d'aller au bout de la plaine, s'éloignant des nefs avec rapidité. Sous leur poitrine, la poussière se dressait, soulevée. C'était comme un nuage ; c'était comme une tempête. Leurs longs crins s'agitaient parmi les souffles du vent..."
et puis il y a les discours des chefs, et ces chamailleries, arguties, de l'assemblée des dieux, pour lesquelles j'avoue un penchant peut-être légèrement honteux.
Tout de même une petite augmentation du ticket restaurant, pour que les salariés modestes (puisque le but déclaré de la loi est le pouvoir d'achat) a suscité une réaction, d'hilarité il est vrai.
les deux premières images proviennent du sité des musées de France
10 commentaires:
il faut absolument qu'il y ait une autre vie, qu'on conserve mon cerveau dans le formol, pour la magie d'un renouveau jour où j'aurai accès à cette poésie du réel en formation dont quelques fragments seulement me brûlent au passage dans ma vie d'aujourd'hui.
Il y a deux. Oh, dis, c'est :
Iliade, Odyssée.
merci Michel- emportée par mon élan ?
Tickets restaurants... parachutes dorés... On ne sait plus où donner de la tête !...
Grâce à toi, je revisite Pompéi (que je n'écrirai jamais correctement) en compagnie de ce gars qui me sourit comme un coquin de terre cuite ! Et repas compris ! Qui demande mieux, être nourrie des images et des mots ?
Ta sculpture a un beau sourire
Que dirais-tu, pour un roman de cape et d'épées que tu sembles tant apprécier, des combats héroïques de "La pérégrination vers l'Ouest"?
j'avoue que je ne sais pas de quoi il sagit.
Et à vrai dire je verrais plutôt l'illiade comme anti "cape et épées"
autant pour moi - j'ai été voir sur google - dans ma petite mémoire c'était "le voyage vers l'occident" et en lisant ton commentaire j'ai pensé à un western. Neurones vieillissants.
Une petite partie de l"océan que je devrais lire, et justement je suis piètre lectrice ces temps ci
Et oui, "Le voyage vers l'Occident": je n'ai pas le volume sous la main présentement et ne peut vérifier lequel est le sous-titre de l'autre. Pour une épopée, c'est une épopée avec combats célestes!
Enregistrer un commentaire