commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, septembre 04, 2008

Finalement encore capable, entre des trous, de lire, plus ou moins, et après un picorage au gré de mon plaisir, ou du moindre, dans le numéro 1 de Tina - http://www.editions-ere.net/tina - , un acte du Faust de Pessoa, perdue encore - et souvent paumée ce qui me va - dans des brides de la cosmologie d’Onuma Nemon - reprendre la dernière version de « Pr’Ose - le chant 1 » http://www.publie.net/tnc/spip.php?article59 , après avoir lu, en guise de boussole, la présentation, http://www.publie.net/tnc/spip.php?article57 et http://www.publie.net/tnc/spip.php?article57 -
Piocher, et y revenir, dans le site http://onuma-nemon.net , et filer le long de l’ »état du monde » avec les cortèges du roman mort, et celui de Buenos-Aires, avec
« Celui qui vient des Iles de la Providence aux pêchers mûrissants et pampres bouclés, avant que de s’épuiser dans la dernière côte, a laché les strophes de ses derniers devoirs dans la Nuit précédente, où les plus grands des animaux rapetissent tandis que les moindres et leurs bruits se gonflent jusqu’à les égaler, et toute cette cacophonie de pompes alternantes le suit, ballonne, s’écrase, couine, pète et claque. Ainsi font les cygognes, volant vers l’oeil de poisson mort de Lautréamont, en figures exactes.
Là-bas traîne une vague esquisse d’Aphrodite affligée de l’énorme verrue de Mère Héra-Hermana faisant corps avec elle, qui sort de la file vers la droite pour se rendre dans le café le temps de l’installation du théâtre de fortune, éphémère, du prêtre.
Devant ce même café passe une Morte, qui mène après elle une bande de squelettes cliquetants…..
» en bas de
http://onuma-nemon.net/taxonomy/term/1?page=15
Et, même si souvent l’impression est celle de l’article (repris dans les archives) de Sitaudis http://onuma-nemon.net/ , je crois que j’aime, et quand je ne comprends pas je suis le rythme et continue jusqu’au prochain éclair, mais bien entendu je suis bien trop inculte pour dire les raisons de mon goût, et distinguer ce qui dans cette écriture est héritage en mineur - parfois des tics un peu visible, une sincérité que je crois sentir, même quand avec le temps elle se crispe.
Et puis lecture découverte avec intérêt grand pour ces périodes que j’ai vécues inconsciente, et une certaine admiration pour le ton, la façon de rendre compte des possibles erreurs, des évolutions, : »vivre et résister » de Claude Alphandéry, via l’université de Québec, http://classiques.uqac.ca/contemporains/alphandery_claude/alphandery_claude.html
Paumée,de nouveau bavarde, sans intérêt autre que pour moi, sans doute, en semi-éveil - et des images, sans aucun lien avec mes lectures, de ma cour qui attendait l’orage, et qui l’a attendue en vain entre crainte et impatience - et la pluie, dans la nuit noire, est arrivée et m’entoure d’une musique barbare
Me faudra sortir de ma forteresse pour aller au ravitaillement. Que le ciel et mes jambes soient avec moi ! Les s, eux, me sont de plus en plus infidèles - comme l‘espace ….

5 commentaires:

micheline a dit…

"des images sans aucun lien... ? ", si pourtant puisque le feuillage est vert et les fleurs colorées

Anonyme a dit…

Ça y est, il fait beau !
Bonne journée !

Anonyme a dit…

Entre les lignes... lire... aimerais être paumé comme vous... Quelle veine !

joye a dit…

Ouuuuuuuuuuaaaaaaaah, j'ai vu la Vierge dans ta pelle...non, vraiment, de première vue, je pensais que c'était une niche avec un statue de la Vierge à vénérer...
à la cour de miracles, à la cour de miracles ! C'est pas à Paris, c'est chez brige !

Anonyme a dit…

..." et quand je ne comprends pas je suis le rythme et continue jusqu’au prochain éclair," ha que j'aime ta phrase pleine de modestie !