Et plus loin, en dehors du circuit, ma garde végétale bien rangée. Retour, fière de mon mini-exploit, retrouvé les arrivés, l’aboyeur, les boissons, un groupe à la vêture sévère, à la bonhomie grande, qui attendaient avec leurs tambourins et leurs rubans, et puis en arrivant sur la place Crillon de petits pelotons pleins de tranquille courage et totalement hors concours.
Et, j’avais bien demandé à la belle créature rencontrée de me rendre digne de ces athlètes ordinaires et d’autant plus beaux, de me rendre un peu de ma souplesse et me donner la vitesse que je n’ai jamais eue, mais elle a tout gardé pour elle, prétextant que j’avais tout ce dont j’avais besoin - nous nous sommes quittées bonnes amies.
Occupations domestiques, siestons de boa, petites plongées bienheureuses en lecture (même si elles n’étaient pas spécialement hilarantes) : les courtes pages des « 12 tentatives de pourquoi de Thibault de Vivies » http://www.publie.net/tnc/spip.php?article141, (présentation, premières pages, achat etc…)
« …régulièrement on opère la sélection naturelle qui éliminera les plus faibles qui n’auront qu’à passer la muraille protectrice et aller trouver ailleurs leur salut, Mon Dieu ne les abandonnez pas et montrez leur la voie pour survivre au-dehors les vastes plaines ou les déserts peutêtre avant d’atteindre les autres cités pas mieux loties malheureusement, je puise au très fond de moi pour réussir ma mission pas le droit de marcher non il faut que les pieds décollent du sol pour ne pas être disqualifié je prends appui sur les nantis dans l’arène qui m’encouragent pour la plupart ou me sifflent pour les pires d’entres eux qui se valorisent du mépris qu’ils expriment pour les miséreux d’en bas comme moi qu’ont leur combat de tous les jours dans la cité à vivre au jour le jour sans pouvoir être sûr des événements à venir, allongé sur le sol les yeux au ciel j’ai le petit sourire de contentement car oui Messieurs Dames j’ai bel et bien fini en laissant derrière moi quelques-uns encore à devoir franchir la ligne sans que j’ai la force de les encourager ce sera pour une prochaine fois et le Seigneur Dieu me lance le petit rictus de satisfaction de là-haut il a tout observé et sait bien que j’ai mérité de poursuivre la grande aventure de la vie dans cette cité amen »
Fin de le phrase quasi unique de l’une des tentatives - et j’aime le ton, la langue et l’humanité simple. On peut le suivre actuellement de « ce jour » en « ce jour » sur sa Tentative de journal de bord
http://tentativedejournaldebord.blogspot.com/ (je réalise en finissant ce passage que je peux sembler vouloir l’associer à mes rencontres de la matinée - il n’en est rien, et d’ailleurs eux, les quelques uns je les mets en dehors de ma journée, à gauche, en un mini diaporama)
Fin de le phrase quasi unique de l’une des tentatives - et j’aime le ton, la langue et l’humanité simple. On peut le suivre actuellement de « ce jour » en « ce jour » sur sa Tentative de journal de bord
http://tentativedejournaldebord.blogspot.com/ (je réalise en finissant ce passage que je peux sembler vouloir l’associer à mes rencontres de la matinée - il n’en est rien, et d’ailleurs eux, les quelques uns je les mets en dehors de ma journée, à gauche, en un mini diaporama)
Et dans le soir, les premières pages de Taudis/Autels de Marc Cholodenko chez P.O.L. avec les courts textes qui se répondent, et ne gardant que l’autel, cela, pour le bruit
« S’il est un moment où le son est devenu bruit ou le bruit son
c’est qu’il fut peut-être un âge où il n’y avait ni bruit ni son
mais au-dessus de tous les signes qui comprenaient le monde
les sommant d’une signifiance
par où le monde de nouveau s’échappait
ce son ce bruit ce chant :
le surgissement émerveillant
de la voix humaine. »
Mais pour l’écrit, ma machine recommence à marcher sur une demie patte
« S’il est un moment où le son est devenu bruit ou le bruit son
c’est qu’il fut peut-être un âge où il n’y avait ni bruit ni son
mais au-dessus de tous les signes qui comprenaient le monde
les sommant d’une signifiance
par où le monde de nouveau s’échappait
ce son ce bruit ce chant :
le surgissement émerveillant
de la voix humaine. »
Mais pour l’écrit, ma machine recommence à marcher sur une demie patte
9 commentaires:
Il avait l'air super ce circuit à Avignon... J'avais pensé le faire, mais pas dispo hier, bouh.
Bonne semaine à toi
Vu le diaporama. J'aime bien les diaporamas.
L'inconscient, toujours véloce, vous joue bien des tours jusque dans le choix de ton texte sur la sélection naturelle: cela est parfaitement convaincant. Ta machine elle-même y participe et la voici la patte traînante...
Tentative de pourquoi le peu que j'avais disparaît chaque jour..un peu plus
J'ai encore manqué une manifestation dans Avignon, je suis allée flâner du côté du marché place des Carmes.
Au festival tu as fait ton marathon avant l'heure !
n'y ai pas assisté ni essayé de les trouver mais ils passaient par mon coin et suivaient une partie de mon trajet
Cette sorte de prière ne me donnerait hélas pas la "pêche" même s'il apparait que je me dépense beaucoup...me reste un retour à Marvejols ce soir à faire...je vais éviter les Cévennes et prendre l'autoroute...retour jeudi soir!
J'ai beaucoup aimé ton histoire de tournesols, lue aux Impromptus et que je suis venue retrouver ici.
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