La rentrée théâtrale sur Libération : une envie de retrouver les Amandiers et Vincent de retour dans ces murs avec le silence des Communistes, à l’Odéon qui a atendu mon départ pour rouvrir, et c’est déjà chose ancienne, pour Tartuffe (mais je garde le souvenir de Daniel Auteuil presque jadis aux Amandiers), voisiner avec la Bastille par curiosité du truc de Bruno Geslin et la Colline plus pour Nada Strancar chantant des poèmes de Brecht que pour l’Amant de Margueritte Duras, reprendre avec une petite impatience la marche vers la MJC 93 pour Sobel, découvrir Wajdi Mouawad, loupé cet été because carcasse, aux Abesses et à la Colline, encore, avec Nordet, en attendant de le retrouver en artiste invité à Avignon, me décider peut être à aller à la Comédie Française pour Fantasio, une pièce de mon adolescence etc…me satisfaire d’avoir déjà vu (parfois avec déception) un certain nombre de spectacles - ah ! et la Maison de la poésie, et l’attente paresseuse à la lisière des conversations dans le pasage, pour un peu tout ce qui s’y passe; etc…et qu’y a-t-il à Créteil ?
Une façon très reposante, sans déception envisageable, mais sans éblouissements; de faire ma rentrée (reste la musique et la danse - et les expos mais n’ayant plus de coupe-file elles sont maintenant hors programme pour moi, même si je revenais un peu dans ma ville) - me souvenir que c’est la multiplication des renoncements et billets jetés (ce manque de curiosité des secrétaires auxquelles je les offrais) qui ont; en partie, entraîné mon départ
Sortir - aller aux remparts pour jeter des journaux - la pierre mon amie et ses belles irrégularités contre le moutonnement, un peu de bleu perce entre les épaisseurs grises et blanches, les masses de nuages se fractionnent, jouent et une promesse de lumière se risque vers nous.
Parer mon petit espace avant de fuir dans la somnolence - j’ai pris chez la fleuriste, en continuant le tour de l’ilot, tout ce qui était modeste, petit et coloré.
Parer mon petit espace avant de fuir dans la somnolence - j’ai pris chez la fleuriste, en continuant le tour de l’ilot, tout ce qui était modeste, petit et coloré.
en reprenant pied j’entends que, comme prévu, les protons se sont bien comportés, quelle que soit la façon dont-ils s’écrivent
Et « au revoir Hector Zazou »
In mémoriam, plutôt qu’une œuvre, une élaboration http://www.youtube.com/watch?v=aLVDqEL5Je4
Et puis, si, par exemple http://www.youtube.com/watch?v=sQC17sXe0Yw (en écoutant jusqu’au bout) ou http://www.youtube.com/watch?v=AmAvvkFFqXo ou …..
Et « au revoir Hector Zazou »
In mémoriam, plutôt qu’une œuvre, une élaboration http://www.youtube.com/watch?v=aLVDqEL5Je4
Et puis, si, par exemple http://www.youtube.com/watch?v=sQC17sXe0Yw (en écoutant jusqu’au bout) ou http://www.youtube.com/watch?v=AmAvvkFFqXo ou …..
Et puis, pour attendre doucement la nuit (pardon demandé à ceux qui arriveraient jusqu’ici mais grisée suis par le bien être revenu), par François Bon parlant de la marée littéraire qui submerge le beau et bon (et donc parlant de Quignard et de son « Boutès ») je suis arrivée à http://jamaisje.blogspot.com/2008/09/le-plomb-la-plume.html et à cette résolution dudit Quignard, mis en devoir de contribuer au rempart contre le monde qui s’installe et prend encore plus ses aises avec notre imperator :
“Bon, eh bien, pendant cinq ans, je vais publier un livre par an, c’est une façon, comment dire, de défendre les lettres grecques ici, ou les lettres chinoises là...” Il y a [...] quelque chose de l’ordre de la réaction qu’il faut déchirer et, dans ce cas-là, les lettrés sont ceux qui déchirent lettre à lettre les mots qui veulent se prendre pour des mots. » Comme quoi, de tout peut advenir du bien.
“Bon, eh bien, pendant cinq ans, je vais publier un livre par an, c’est une façon, comment dire, de défendre les lettres grecques ici, ou les lettres chinoises là...” Il y a [...] quelque chose de l’ordre de la réaction qu’il faut déchirer et, dans ce cas-là, les lettrés sont ceux qui déchirent lettre à lettre les mots qui veulent se prendre pour des mots. » Comme quoi, de tout peut advenir du bien.
4 commentaires:
Les reflets dans les vitrines permettent souvent des compositions du plus bel effet.
Ils permettent aussi de pouvoir signer ses images par une présence fantomatique dans celles-ci.
J'aime "la pierre mon amie". Les pierres auraient-elles le don de nostalgie?
Tu as tant de projets et pourtant tu végètes, tu ne sais par quel bout commencer ?
pas de projets, de vagues tentations virtuelles - je pourrais aussi bien m'intéresser à ce qui se donne à Londres ou à Tokyo ou...
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